Photo panoramique Chemin de Fer -

 

Chemin de Fer - Histoire de Glénac

 

1843 – Projet Ligne de Paris à Brest

  • Ministère des Travaux publics, situation des travaux en décembre 1843 [48]
  • Deux directions principales sont étudiées pour cette ligne.
  • L'une s'embranche, à Nantes, sur la ligne de Paris à Nantes, et suit à peu près le canal de Nantes à Brest.
  • L'autre se dirige de Paris sur Brest par Chartres, Laval, Rennes et Pontivy, c'est-à-dire par un tracé peu éloigné de celui de la route de terre.
  • Cette direction a été partagée en trois sections.
  • La première, de Nantes à la Vilaine ;
  • La deuxième, de la Vilaine à la limite du Finistère ;
  • La troisième, de la limite du Finistère à Brest.

1843 – Résumé pour Glénac

  • Le tracé traverse la Vilaine en amont de Redon, en se tenant à 6 mètres 50 centimètres au-dessus de l'étiage de la Vilaine. Il se dirige vers l'étang de Via par le vallon de la Pouenay, et passe d'un vallon dans l'autre au moyen d'un souterrain de 2 000 mètres de longueur.
  • Il descend ensuite de l’étang de Via à la rivière d'Oust, qu'il remonte en se tenant sur la rive gauche depuis le vallon de Via au pont du Roc-Saint-André. Sur toute cette partie, on ne rencontre que deux points difficiles. Le premier, au passage des rochers de Bougro, à droite de Painfaut, où l'on fera dans le granit un souterrain de 600 mètres de longueur. Le second, au marais de Glénac, qu'on franchira au moyen d'une levée de 550 mètres de longueur sur 6 mètres de hauteur, et d'un pont de 30 mètres d'ouverture sur la rivière d'Aff.
  • Au pont du Roc-Saint-André, on traverse l'Oust, pour ne pas se jeter dans le coteau du Crévy, et on suit la rive droite jusqu'à l'écluse de Blon où l'on reprend la rive gauche pour éviter des rochers et un coteau très escarpés situés au droit du déversoir de Blon. De Blon à Josselin, on se tient sur la rive gauche ; mais, pour éviter de traverser la ville de Josselin, on passe sur la rive droite et l'on reprend la rive gauche à environ 600 mètres en amont de Josselin, après avoir fait une tranchée dans le faubourg de Sainte-Croix.

 

1888 – Ligne de chemin de fer entre Guer et Redon en passant par Glénac

  • Communes consultées : 23 communes
  • 17 communes[49] ont refusé leur concours.
  • Savoir : Allaire, Beignon, Les Fougerêts, Monteneuf, Peillac, Porcaro, Quelneuc, Réminiac, Rieux, Saint-Gorgon, Saint-Jacut, Saint-Jean-la-Poterie, Saint-Malo-de-Beignon,
  • Communes qui ont consenti : 5. Savoir :
  • Carentoir, Cournon, Glénac, La Gacilly, Tréal.
  • Communes qui n'ont pas répondu ou qui ont ajourné leur réponse 1 Savoir:
  • : Guer.

1803 – Rapports pour la ligne de tramway Redon à Plélan passant sur Glénac

Au nom de la [50]2e Commission, M. de Behr donne lecture du rapport suivant :

  • MESSIEURS
    • En vous soumettant aujourd'hui le projet du tramway de Plélan à Redon, je n'ai plus à vous exposer, dans son origine et son but, une question qui revient périodiquement, depuis trois années, devant le Conseil général ; mais je rappellerai encore, interprète de la pensée de votre 2ᵉ commission, qu'il s'agit d'un intérêt vital pour une région morbihannaise, trop déshéritée jusqu'ici, d'une œuvre dont le département voisin, uni à notre sort et à nos espérances, poursuit de son côté la réalisation. Je le rappellerai, Messieurs, soutenu dans ma tâche par votre adhésion, que vos prudentes et très légitimes réserves ne m'ont jamais empêché de trouver encourageante.
    • Nous n'avons aujourd'hui qu'à vous représenter ce projet, accepté par vous en principe ; mais nous le plaçons, cette fois, sous vos yeux, après une étude complète, qui vous permet enfin d'adopter le tracé de la ligne, avec ses conditions d'établissement.
    • Vous l'aviez, au cours de la session dernière, renvoyé aux enquêtes publiques. À la suite des informations prescrites dans les cantons de Guer et de La Gacilly, quelques changements, demandés par la commission d'enquête, y ont été introduits. Il vous revient en état, achevé, et ne subira de retouches que sur certains détails, d'une importance secondaire, comme la désignation des stations et haltes, qui fera ultérieurement l'objet d'une instruction spéciale.
    • J'indiquerai seulement les traits essentiels du projet dressé par MM. les ingénieurs.
    • Sauf un léger écart précédemment admis à partir de la Chapelle-Gaceline, où elle traverse l'Aff, pour entrer dans l'Ille-et-Vilaine, en suivant la rive gauche de ce cours d'eau jusqu'à La Gacilly, la ligne se tient sur notre territoire, avec un développement de 34 kilomètres 270 mètres, qu'ont réduit à ce chiffre deux raccourcissements, opérés à Beignon et à Cournon, conformément au vœu de la Commission d'enquête. Les pentes, comme les courbes, ont été maintenues dans les limites fixées par le Conseil général ; les points d'arrêt dont il est fait mention sont aussi multipliés que de raison, sans nuire à la vitesse normale de la marche, et posés autant que possible auprès des agglomérations ; en un mot, la ligne est bien établie et se prête à une exploitation facile dont on évalue la dépense au taux de 3 000 francs par kilomètre et par an.
    • Nous avons déjà dit. Messieurs, avec données certaines à l'appui, que cette exploitation serait sûrement fructueuse et nous pouvons affirmer à l'avance qu'elle occupera, au point de vue du rendement, un rang privilégié dans l'économie de nos voies ferrées départementales. Nous continuons, en effet, Rennes-Plélan, dont les recettes annuelles, rémunératrices dès le début, progressent chaque jour ; et les relations sont exceptionnellement actives entre toutes nos localités desservies par le nouveau tracé, comme entre celles-ci et nos points de raccord, d'où l'on va sur Rennes et sur Nantes.
    • Seulement, les frais de construction et de premier établissement ont subi dans les prévisions une augmentation appréciable, du fait des travaux coûteux que nécessitera la déviation du tracé au sud de La Gacilly, et de l'élargissement de la chaussée aux Prés-Naval, commune de Glénac ; ils s'élèvent à 41 000 francs par kilomètre, au lieu de 40 000, chiffre que vous aviez fixé. Mais il faut observer que ces frais ont été largement calculés, afin d'éviter tout mécompte, et que la concurrence ne manquera pas de nous procurer des offres plus avantageuses. Enfin, nous devons remarquer que des atténuations de dépense résultent des raccourcissements indiqués ci-dessus ; de sorte que, toute compensation faite, le total ne dépasse que de 5 000 francs les 1 400 000 portés primitivement aux évaluations, en y comprenant même une voie de raccordement entre la station et le port de La Gacilly.
        • Tel est, Messieurs, l'ensemble du projet, auquel, après notre commission d'enquête, la chambre de commerce de Lorient a donné un avis explicitement favorable.
  • Votre 2ᵉ commission, à l'unanimité, conclut à son adoption dans les conditions que propose M. l'ingénieur en chef et au renouvellement des pouvoirs de la Commission interdépartementale chargée de préparer les termes des conventions futures, de recevoir et, au besoin, de provoquer des offres, de prendre enfin, d'accord avec nos collègues d'Ille-et-Vilaine, les dispositions utiles pour la réalisation effective de notre œuvre commune, à l'heure que vous aurez choisie.
  • M. Paubert : Je ne puis qu'appuyer les conclusions du rapport de mon honorable collègue M. de Behr, mais j'espère que vous n'oublierez pas le tramway projeté entre Port-Louis et Hennebont ; aussi j'attends votre vote avec confiance.
          • Les conclusions du rapport de M. de Behr, mises ensuite aux voix, sont adoptées.

1905–[51] Études pour la construction d'un chemin de fer REDON-LOCMINE par La Gacilly et Glénac

M. le comte de Gouyon donne lecture d'un rapport exposant la situation d'un projet de chemin de fer de Locminé à La Gacilly et Redon par Malestroit.

  • Cette ligne desservirait les communes de Locminé, de Bignan, de Saint-Marcel, de Saint-Jean-Brévelay, de Billio, de Plumelec, de Lizio, de Sérent, de Saint-Marcel, de Malestroit, de Missiriac, de Saint-Laurent, de Ruffiac, de Tréal, de Saint-Nicolas-du-Tertre, de Carentoir, de La Gacilly, de Saint-Congard, de Saint-Gravé, de Peillac, des Fougerêts, de Glénac.
  • Les communes s'offrent à acquitter. les frais nécessaires aux études à parfaire
  • Dans ces conditions, le Conseil général vote les conclusions du rapport de M. le comte de Gouyon, émettant un avis favorable à cette proposition des communes.
  • M. le comte du Boisbaudry s'associe à ces conclusions et dit que M. le duc de Rohan l'a chargé de faire connaitre ses sentiments également favorables à ce projet, auquel M. Le Mauf oppose un autre tracé auquel le conseil général ne s'arrête pas, l'auteur de l’amendement étant d'ailleurs absent à ce moment.
  • M. le comte de Gouyon fait observer, du reste, qu'aucune étude n'a été commencée au sujet de ce nouveau tracé, tandis que les études concernant la ligne Locminé-Malestroit-La Gacilly-Redon sont déjà avancées.
  • M. Nail donne lecture d'un rapport relatif à une proposition de M. de Préaudeau tendant à l'établissement d'une ligne de Ploërmel à Plélan et concluant à ce que les communes fassent les frais des études de ce projet d'intérêt local. Elles devront être consultées à ce sujet.
  • M. de Préaudeau appuie très énergiquement les conclusions du rapport qui sont adoptées. La longueur de cette ligne serait de 17 kilomètres et les frais d'études estimés à 150 francs le kilomètre.
  • M. Bugnel donne lecture d'un rapport très documenté duquel il résulte qu'il n'y a pas lieu d'imposer à la Compagnie des chemins de fer d'intérêt local du Morbihan une réglementation spéciale du travail qui n'est en usage que dans les grandes Compagnies.
  • Les conclusions de ce rapport sont adoptées.
  • Les conclusions de nombreux rapports de M. de Guy relatifs aux chemins vicinaux sont adoptées. Au cours de la séance, d'autres rapports ont été lus par MM. Buguel, Giband, etc. Une de ces dernières annonces que la ligne de Naizin à Pontivy ouvrira enfin le 11 mai.

Le conseil général fixe sa prochaine séance à jeudi matin, 9 heures 1/2, afin de pouvoir terminer ses travaux dans la soirée.

Ligne de tramway Plélan-Gacilly- Glénac-Redon

  • La ligne de chemin de fer évoquée dans ce texte est une ancienne voie ferrée exploitée par la Compagnie des tramways d’Ille-et-Vilaine, connue sous le sigle T.I.V. Fondée au début du XXᵉ siècle, cette compagnie avait son siège à Rennes et gérait un réseau étendu de voies ferrées dans le département d’Ille-et-Vilaine. L’une de ses lignes principales reliait Rennes à Plélan-le-Grand, puis, après une extension, jusqu’à Redon, traversant ainsi une partie du Morbihan. Le développement des chemins de fer secondaires en Bretagne, notamment autour du réseau des Tramways d’Ille-et-Vilaine (T.I.V.), vise à désenclaver les campagnes et à faciliter les échanges économiques. La ligne Plélan-Redon, traversant plusieurs communes du Morbihan, cristallise de nombreux débats et attentes locales.

1910 – Réunion pour maintenir le tracé de la ligne de tramway Plélan-Redon

  • M. le Préfet indique que la compagnie des chemins de fer du Morbihan se proposa incessamment d'entreprendre sur le territoire du Morbihan l'étude, proposée par le Conseil général le 19 août 1909, d'une variante pour le tracé de la ligne d'intérêt local projetée entre Ploërmel et Plélan.
  • En ce qui concerne le raccordement de nos petits chemins de fer avec ceux du Finistère, la commission invite M. le préfet à faire connaître à son collègue du Finistère que les membres de la commission interdépartementale du Morbihan, dont les pouvoirs ont été également renouvelés, sont tout disposés à se réunir de nouveau avec ceux du Finistère, mais que leur mandat est, comme précédemment, très limité, le conseil général du Morbihan étant toujours résolu à ne contribuer à ce raccordement que s'il a lieu par Arzano-Plouay.
  • Pour ce qui est du tramway de Plélan-Redon, le préfet a reçu deux nouvelles pétitions par lesquelles divers habitants des communes de Carentoir et de La Gacilly insistent pour une modification du tracé du tramway de Plélan à Redon, modification demandée d'ailleurs par le conseil municipal de Comblessac.
  • La commission estima que, après la délibération du conseil général à ce sujet, y avait lieu de maintenir purement et simplement le tracé adopté.
  • Ajoutons que le tracé de cette ligne est actuellement piqueté jusqu'aux abords de Guer.
  • La Commission autorise M. le Préfet et son Président à signer la convention et le cahier des charges relatifs à la concession de la ligne de Locminé à la Gacilly, sous réserve toutefois qu'il y soit tenu compte des modifications apportées récemment aux conventions et cahier des charges des lignes de Port-Louis à Baud et de Ploërmel à la Trinité-Porhoët, ainsi qu'au traité d'unification.
1911 – Travaux du tramway pour la ligne Plélan à Redon
    • Article 1 :
    • Les territoires sur lesquels seront exécutés les travaux du tramway de Plélan à Redon dans le département du Morbihan sont, conformément au plan général approuvé par M. le Préfet du Morbihan, les suivants :
    • Dans l’arrondissement de Ploërmel, ceux des communes de Beignon, de Saint-Malo-de-Beignon et de Guer. Et, dans l’arrondissement de Vannes, ceux des communes de Carentoir, de La Chapelle-Gaceline, de Cournon et de Glénac.
    • Article 2.
    • Le présent arrêté sera publié à son de trompe ou de caisse dans chacune des communes ci-dessus désignées et y sera affiché, tant à la principale porte de l’église qu’à celle de la mairie, par les soins et la diligence de M.M. les maires. Il sera, en outre, inséré dans le journal Le Progrès du Morbihan du 20 juillet 1911, lequel se publie à Vannes.
  • Fait et arrêté à Vannes, à l’hôtel de la préfecture, le 25 juillet 1911.
        • Préfet du Morbihan

Historique et développement de la ligne

  • La construction de la ligne a connu plusieurs étapes importantes. Initialement, la ligne desservait Rennes à Plélan-le-Grand. Le décret du 1er avril 1908, en collaboration avec le département du Morbihan, officialise la décision de prolonger la ligne jusqu’à Redon, en passant par Guer et La Gacilly. Cependant, les travaux sont interrompus par la Première Guerre mondiale, et la ligne ne sera achevée qu’en 1924.
  • La partie située sur le territoire du Morbihan représentait 34 kilomètres, tandis que la ligne complète, de Rennes à Redon, atteignait 95 kilomètres. Malgré cette longueur, la ligne n’a jamais été exploitée par des trains directs de bout en bout. Les voyageurs devaient changer de voiture à la gare de Guer pour se rendre à Redon ou à Rennes, ce qui témoigne d’une organisation du trafic en plusieurs tronçons.

Parcours et infrastructures

Tracé de la ligne Redon-Plélan -

  • Le parcours de la ligne était particulièrement varié et desservait de nombreux villages et bourgs entre Guer et Redon. Depuis Guer, la ligne s’arrêtait successivement à la Telhaie, à Comblessac, à Carentoir, à la Chapelle-Gaceline, à Sixt-sur-Aff, à La Gacilly, à Cournon, à Bains-sur-Oust, avant d’arriver à Redon À

Un château d’eau, -

  • À La Gacilly, la gare était située sur l’actuel terrain de camping. Un château d’eau, témoin de cette époque, est encore visible aujourd’hui. Les gares de la ligne, à l’exception de celles de Redon et de Guer, étaient de petits bâtiments bas en bois, peints en rouge de Venise. Elles comprenaient à l’avant un abri d’attente et un petit bureau pour le buraliste, et à l’arrière une halle à marchandises.

Gare-

 

  • Entre Carentoir et La Gacilly, la ligne effectuait une large courbe pour desservir la Chapelle-Gaceline et Sixt-sur-Aff. Un pont a été construit, par M. JOUVANCE, sur la rivière de l'Aff, à La Chapelle-Gaceline, pour permettre le passage du train. Ce pont existe toujours, même s’il est aujourd’hui caché par la végétation.
  • De La Gacilly à Cournon, la voie longeait la rivière, offrant un paysage agréable aux voyageurs. La gare de Cournon était située à la « Corderie », un lieu-dit local. Pour rejoindre Bains-sur-Oust, la ligne contournait la côte de la Ferme Neuve par la droite, puis coupait la route de Redon-La Gacilly au nord des Quatre Vents, avant d’arriver à la gare de Bains. Après cette gare, le tracé devenait très sinueux, puis rejoignait la nationale 177, où il croisait la ligne de Pipriac. Enfin, l’embranchement vers Redon longeait des chemins vicinaux pour desservir Redon-Codillo et la gare SNCF de Redon.
  • Les gares de la ligne, à l’exception de celles de Redon et de Guer, étaient de petits bâtiments bas en bois, peints en rouge de Venise. Elles comprenaient à l’avant un abri d’attente et un petit bureau pour le buraliste, et à l’arrière une halle à marchandises.

Exploitation et matériel roulant

  • En 1936, le service des trains était assuré selon des horaires précis :
    • Départ de Redon : 7 h 15 et 16 h 38
    • Arrivée à Guer : 8h40 et 18h38
    • Départ de Guer : 9 h 30 et 17 h 22
    • < Arrivée à Redon : 11h27 et 18h47
  • La traction des trains était assurée par des machines à vapeur (notamment des modèles Mallet et Corpet, ainsi que des Blanc-Misseron sur le réseau T.I.V.) et par des automotrices, appelées aussi « michelines ». Les trains étaient composés de wagons de voyageurs et de marchandises, pouvant atteindre 8 à 10 voitures, les wagons de voyageurs étant toujours placés en queue.

Train des TIV

  • Les jours de foire fleurie et de la Tayouse à Redon, un service supplémentaire était mis en place, composé uniquement de wagons de voyageurs. Parfois, lors de fortes affluences, les usagers devaient descendre du train pour permettre à celui-ci de gravir certaines rampes. Il était également possible de louer le train pour des excursions, ce qui témoigne de l’importance du chemin de fer dans la vie sociale locale.
  • La locomotive était équipée d’un sifflet et d’une cloche à main, utilisés largement pour signaler le passage du train, notamment en milieu urbain.
  • Le souvenir du sifflet réveillant les enfants le matin pour aller à l’école reste marquant pour les habitants de l’époque.
  • À partir de 1932, les automotrices de marque Verney, équipées d’un moteur Panhard, ont assuré le service lors des périodes de faible trafic. Leur caisse était vert clair en bas et crème en haut. Elles pouvaient accueillir environ 30 passagers assis.

Accident et évolution du trafic

Accident Tramways -Camion -

  • En 1936, un accident s’est produit au lieu-dit « Bout du Pont » avec une automotrice. L’accident a été causé par un camion de l’entreprise de transport Mounier de Ploërmel. Heureusement, il n’y a eu aucun blessé grave.
  • La ligne Guer-Redon a été fermée le 19 avril 1937. Pendant l’Occupation, le trafic sur les autres lignes du réseau T.I.V. a fortement augmenté, en raison de la pénurie de produits pétroliers. Cette situation a fait regretter la suppression de la ligne Guer-Redon, et un projet de réouverture a même été envisagé. Cependant, l’état des traverses, non entretenues depuis 1937, a rendu ce projet impossible.

1912 – Expropriation des terrains pour la ligne Plélan à Redon [54]

  • Terrain appartenant à M. Louis Boudard de Glénac
1926 – Projet de service postal du courrier par une ligne Malestroit-Redon passant par Glénac suite au tramway [55].

Projet de Service

1926 – Accident train-voiture au pont de Prénaval

Accident train-

 

1935 – Pour le maintien de la ligne des T. I. V. de Plélan à Redon.

  • Sous (57) la présidence de M. de Gouyon, conseiller général du canton de La Gacilly, une réunion des conseillers généraux et maires des communes intéressées au maintien de la section de ligne en question s'est tenue à la mairie de Carentoir le jeudi 10 octobre.
  • Étaient d'autre part présents : MM. Dr Molac, conseiller général du canton de Guer ; Lieutenant-colonel Pailler, commandant le camp de Coëtquidan ; les maires des communes de Redon, de La Gacilly, de Carentoir, de Tréal, de Guer, de Glénac, de Beignon et de St-Malo-de-Beignon.
  • M. de Gouyon a exposé l'objet de la réunion :
  • Étude de la situation qui ressortira pour les usagers des localités desservies par la section de ligne en cause, lorsque sera mise en application la décision prise par le conseil général d'Ille-et-Vilaine, lors de sa dernière session, de supprimer l'exploitation de ce parcours, allégué déficitaire, vraisemblablement au 1er janvier prochain.
  • Après un échange de vues général, il a été décidé d'obtenir des municipalités un vote de demande du maintien de la section de ligne condamnée, ainsi que l'adhésion des usagers pour le même objet, par voie de pétitions qui devront se couvrir du plus grand nombre possible de signatures.

1938 – Avis de publication pour le déclassement de la ligne de tramway Redon – Plelan

 

Avis de publication -

 

 

 

 

 

  • [51] le Morbihannais 1905 Mai
  • [52] Le Nouvelliste du Morbihan 1910
  • [53] Le Progrès du Morbihan 1911
  • [54] Le Progrès du Morbihan 1912
  • [55] Rapports Conseil Général 1927
  • [56] Rapports Conseil Général 1928
  • [57] Le progrès du Morbihan 1935
  • 58)Ouest Eclair du 1/07/1926 no 6207

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     

     

     

     



Copyright © 2024 · Tous droits réservés · https://www.glenac.com/