L'OUST |
Autrefois, l’Oust était appelé Oult Longueur 150 kms L’Oust (1)nait dans les Côtes d’Armor , ses sources, près de Corlay descendent de la colline de Kerchouan (320m) ; après 1O kilomètres, il forme, avec le ruisseau de la Perche le réservoir de Bosméléac,
Il a été établi sur l'Oust supérieur pour alimenter le bief de partage Oust-Blavet du canal de Nantes à Brest. Les travaux, adjugés en 1831, furent reçus le 30 janvier 1838. Le réservoir contient 3 millions de m3 d’eau ; la hauteur du barrage est de 14,20m, sa longueur en crête de 90,30m. Grâce à une rigole forte sinueuse de 62 km, les eaux du barrage sont conduites au point de partage d’Hilvern sur le canal de Nantes à Brest Cette rigole pénètre dans le Morbihan près de Croixanvec. L’Oust vient, un peu au sud-est d’Hémonstoir, se mettre en contact par sa rive droite avec le Morbihan qu’il sépare du département précédent en côtoyant, à l’est, le canal de Nantes à Brest ; à Saint-Samson, au confluent du Lharon, rive gauche, il se confond avec ce canal et pénètre tout entier dans le Morbihan. Désormais, durant 100 kilomètres, il prêtera, jusqu’à son terme dans la banlieue de Redon, sa vallée au canal qui emprunte son cours. Il baigne Rohan et passe près de Pleugriffet où il reçoit le Lié ; il baigne Josselin, reçoit le Ninian à Montertelot, passe au Roc-Saint-André, à Malestroit, à Saint-Congard où tombe, un peu en aval, la Claie ;Il baigne Saint-Martin, Peillac, Glénac où tombe l’Aff ; Saint-Perreux où il reçoit l’Arz ; plus bas, Saint-Jean-la-Poterie et enfin tombe dans la Vilaine à Aucfer, à peu de distance de Saint-Nicolas-de-Redon (Loire Atlantique) après avoir parcouru un peu plus de 150km
L'Oust bénéficie de l'apport de plusieurs affluents qui sont d'amont en aval
Il traverse ensuite, d'Est en Ouest, les communes de Monterblanc (dont il constitue la limite Nord), d'Elven, de Le Cours (limite Sud), Larré (limite Nord), Molac, Pluherlin, Malansac (limite Nord), Saint-Gravé (limite Sud), Peillac (limite Sud), Saint-Jacut-les-Pins (limite Nord), Saint-Vincent-sur-Oust (limite Sud), Saint-Perreux (limite Sud-ouest) et Allaire (limite Nord-est). La rivière se jette dans l'Oust au niveau de la commune d'Allaire, mais son ancien cours s'y jetait dans la commune de Saint-Perreux.module de la rivière à Molac est de 2,26 m³ par seconde. L'Arz présente des fluctuations saisonnières importantes. On y distingue en effet deux périodes annuelles, les hautes eaux d'hiver et les basses eaux d'été. Les hautes eaux portent le débit mensuel moyen à un niveau allant de 3,6 à 5,7 m ³ par seconde, de décembre à mars, avec un maximum très net en janvier. Dès fin mars, la décrue s'amorce progressivement et continue tout au long du printemps. La période d'étiage se présente de la mi-juin à fin octobre, avec un minimum au mois de septembre (moyenne mensuelle de 0,288 m³ par seconde). Au total, les oscillations saisonnières sont importantes. Cependant les fluctuations de débit peuvent être beaucoup plus prononcées encore sur de courtes périodes.En revanche les crues peuvent être assez importantes pour une petite rivière à bassin réduit, sans atteindre cependant les volumes de la Vilaine, Le débit instantané maximal enregistré à Molac a été de 56,2 m ³ par seconde le 5 janvier 2001, tandis que le débit journalier maximal était de 48,3 m³ par seconde le même jour.Au total, l'Arz est une rivière abondante. La lame d'eau écoulée dans son bassin versant est de 483 millimètres annuellement, ce qui est élevé, valant nettement plus que la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, mais aussi largement supérieur à la lame de la totalité du bassin de l'Oust (217 millimètres). Le débit spécifique (ou Qsp) de la rivière atteint 15,3 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin.
À la station hydrologique de Saint-Gravé, à environ 25 km de l'exutoire, le débit de l'Oust, observé sur 39 années (de 1969 à 2007), atteint en moyenne 23,1 m³/s pour un bassin versant de 2 465 km² (soit guère plus de 68 % de sa superficie totale ; cette faible aire s'explique par l'absence des bassins hydrologiques de l'Aff et l'Arz dont les eaux se mêlent à l'Oust en aval de ce point. Le fleuve présente des variations très fortes du module, la période des hautes eaux peut être enregistrée durant l'hiver avec une moyenne mensuelle de 54,4 m³/s en janvier et février et de 39,5 m³/s en mars. Les basses eaux interviennent pendant la période estivale avec des débits de 5,14 m³/s, 3,19 m³/s et 3,82 m³/s atteints respectivement en juillet, août et septembre. Le coefficient d'excessivité (rapport entre le débit mensuel le plus faible et le plus élevé) est très fort, de l'ordre de 17,05. Il s'explique par la nature des roches qui favorise un écoulement brutal et immédiat des précipitations conjugué à l'évapotranspiration plus forte en été que durant l'hiver. Ce type de régime peut conduire à une montée rapide des eaux en cas de précipitations abondantes et donc au risque de crues. Ces dernières interviennent le plus souvent après de longs épisodes pluvieux hivernaux saturant complètement les sols du bassin versant et prennent la forme de crues lentes de plaine. Le fleuve sort de son lit mineur et ses eaux envahissent son lit majeur ; ces débordements sont lents, peu dangereux car les populations menacées peuvent être prévenues, ils n'en occasionnent pas moins des dégâts matériels importants. Les dernières crues sont intervenues en janvier 2008, à Malestroit en particulier.En établissant une comparaison entre le débit et le bassin versant, l'Oust présente un module annuel assez conforme à la moyenne nationale ainsi que l'atteste une lame d'eau de 297 mm/an (la moyenne nationale est de 300 mm, mais le Blavet voisin offre une lame d'eau bien supérieure de 434 mm/an). Son débit spécifique (ou Qsp) est de 9,4 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin contre 9,5 l/s/km² pour l'ensemble des cours d'eau français et 13,7 l/s/km² dans le cas du bassin du Blavet [1] La grande Encyclopedie Inventaire Raisonné des Sciences |