MOULINS |
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CARTE DES MOULINS
Moulin de la Boudeveillais -Moulin à Vent
Cadastre Napoléonien section A- Forêt-Neuve feuille2 Parcelle 1044
Proprietaire =CHEVAL Jean Notaire à la GACILLY
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SITUATION DU MOULIN
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Jean Danet était meunier à la Bouteveillaye en 1706 et demeurait à Choisel.
Guillaume Guillet, né en 1787, (24 ans) était meunier à la Boudeveillais en 1811
D'après le bulletin municipal de 2012, ce moulin appartenait à Louis Sorel (fils) en 1861
l' année de sa démolition. Pourtant ,la matrice 3P 1219 le dit ,malgré sa démolition appartenir
aux enfants CHEVAL. Il y a peut être confusion entre le propriétaire et le locataire
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Sur le folio 969 au nom de SOREL Louis figure bien moulin de la Boude Veillais mais en nature de propriété c’est le sol du moulin
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.Cadastre Napoléonien section E de Branféré Parcelle No 576 d’une contenance de 2 p 80 m
En 1824, II appartenait à Jean Cheval, notaire à la Gacilly
EN 1824 Location à Mr SOREL
Louis Sorel et femme – 14 janvier 1824 – N° 10(1)
Par devant Maître Joseph Marie Saulnier et Jean Pierre Cauret, notaires royaux à la résidence du canton de Carentoir, arrondissement communal de Vannes, département du Morbihan, soussignés, a compuru :
Monsieur Jean Cheval notaire royal demeurant en la ville de La Gacilly susdit canton de Carentoir lequel a, par ces présentes, loué, baillé et affermé pour le temps et espace de trois, six ou neuf années entières et consécutives qui sont commencées du jour de la Toussaint premier novembre dernier et finissant à pareil jour après les dits trois, six ou neuf années expirées et révolues.
A Louis Sorel meunier et Louise Sorel sa femme qu’il autorise à l’effet des présentes, ensemble demeurant au village de Choizel, commune de Glénac en ce canton, preneurs solidaires à ce, présent et acceptant, à savoir :
Tous les héritages appartenant à mon dit sieur bailleur situés au dit village de Choizel et environs en la susdite commune de Glénac y compris le moulin Neuf du Verger tournant, moulant, mouvant, travaillant et faisant farine, l’Étang d’Hermelin et le moulin à eau de Choizel tout quoi, les preneurs ont déclaré bien connaître et n’ont pas exigé plus ample description ni détail.
Le présent bail a été fait aux charges, clauses et conditions suivantes que les preneurs se sont obligés jointement et solidairement sous toute renonciation aux bénéfices de droit, d’exécuter et accomplir en tout leur contenu à peine de tous dépens, dommages et intérêts
de jouir du tout en bon ménage et prudent père de famille ni souffrir qu’il y soit fait aucune sorte de démolition ni malversation à peine de rétablir à leurs frais.
d’entretenir les dits moulins au grand renable, c’est à dire de fournir et faire placer à leurs frais tous les matériaux et ustensiles nécessaires, tels que clous, lattes, chevilles, meules, rouets, marbres, verges et y compris la pelle et barianne du moulin à eau.
d’entretenir les maisons et logements de toutes les réparations locatives pendant la durée du présent pour les rendre en bon état à leur sortie.
qu’ils tiendront les terres labourables en bon labour et bien marnissées, les prés à faux courante bien étaupinés ; le tout clos de haies à l’ordinaire pour le rendre de même que les moulins en dû état à la fin du présent bail au désir du procès-verbal qu’il leur sera libre d’en faire rapporter dans la quinzaine de leur entrée en jouissance, copie duquel ……de la présente ils seront tenus de faire délivrer à Monsieur le bailleur, quinze jours après la passation de charge.
qu’ils ne pourront couper aucun arbre par pied ni tête et qu’ils pourront seulement les émonder à l’époque habituelle et en temps et saison compétents.
qu’ils laisseront à leur sortie les foins sur pied non coupés, les pailles de toute espèce en pailliers aux lieux ordinaires et les chaumes aussi sur pied
Ce bail a été en outre consenti pour et moyennant la somme annuelle de Quatre Cent Soixante Quinze francs payable sans retenue en deux termes et purement égaux, le premier paiement qui sera de Deux Cent Trente Sept francs Cinquante centimes aura lieu et devra s’effectuer le premier Mai prochain et le second de pareille somme le premier Novembre subséquent pour ainsi continuer d’année en année et de terme en terme jusqu’à la fin du présent bail. Il a été convenu entre les parties que, faute de paiement de la part des preneurs aux époques ci-dessus fixées, Monsieur le bailleur aura la faculté de résilier le présent quand bon lui semblera sans autre formalité préalable qu’un simple avertissement verbal ou par écrit donné par lui aux preneurs.
A la garantie du paiement de la somme ci-dessus portée et de tout frais de mise à exécution, s’il y a lieu l’ensemble des autres conditions ci-dessus stipulées et acceptées, les preneurs ont déclaré afficher et hypothéquer comme de fait ils hypothèquent premièrement tous leurs biens meubles et effets mobiliers, secondement leurs biens immeubles situés au village de la Chataigneraye en la commune de Sixt, canton de Pipriac ( Ille et Vilaine) lesquels consistent en :
A. un emplacement de maison avec rue au devant et quatre ares cinquante quatre centiares de jardin au derrière de la dite maison joignant du levant Michel Royer, du midi la rue, du couchant à sa haie et du nord aux Radin.
B. dix neuf ares quatre vingt sept centiares de terre labourable située dans le domaine du Clos de la Chataigneraye joignant du midi à la haie, du couchant à Noël Jouin, du nord à la chevesse.
C. six ares soixante cinq centiares de terre labourable située au milieu des Guénais, le côté du nord joignant à Monsieur Lallivier, du couchant à Joseph Gorin et du nord à Jeanne Danard.
D. neuf ares soixante centiares de terre de labour située dans le haut du domaine des Guénais joignant du levant à Pierre Provost, du midi aux Provost, du couchant à la haie, et du nord à Joseph Rocher.
E. huit ares douze centiares de terre labourable située dans les Guénais joignant du levant à la pâture, du midi au pré et aux Radin et au couchant à la haie.
F. douze ares vingt six centiares de terre de labour située dans le domaine de la Chataigneraye joignant du midi à la chevesse, du couchant à Joseph Rocher et du nord à Jean Texier.
G. dix ares trente sept centiares de terre en labour située dans le domaine de la Chataigneraye joignant du levant à Jeanne Marchand, du midi à André Radin et du nord à Jeanne Danard.
H. huit ares quatre vingt douze centiares de terre labourable située sous le bois, joignant du levant à la chevesse et du midi au fossé.
I. dix ares quinze centiares de pareille terre située dans le bas du bois joignant du midi à la chevesse, du couchant au landier et du nord à autre chevesse.
J. quatre ares quatre vingt six centiares de même terre située dans le Clos du Moulin joignant du levant et du couchant à sa haie.
K. un are de terre en jardin situé dans la rue Baron entouré de sa haie aux levant, couchant et nord et joignant du midi aux Provost.
L. neuf ares douze centiares de terre en pré située dans la Chavale joignant du levant à sa haie et du couchant à Joseph Cheval.
M. enfin onze ares cinquante neuf centiares de terre en lande située dans le bas des Guénais joignant du levant à Bertelin et autres, du midi aux Radin et du couchant au labour.
Comme et ainsi que ces immeubles se contiennent, poursuivent et comportent sans en rien excepter ni réserver.
A ces présentes, est intervenu Charles Sorel charpentier et amoulageur, père de la dite Louise Sorel demeurant au village de Brohéas, commune de La Gacilly, susdit canton de Carentoir lequel, après que lecture lui a été faite des clauses et conditions du présent bail, a déclaré se constituer volontairement caution et répondant solidaire des dits époux Sorel, s’obligeant d’exécuter et accomplir les obligations auxquelles ils se sont soumis par ces présentes comme s’il les avait contractées lui-même de prendre dans toute leur forme et teneur , consentant à ce qu’il soit pris en faveur de mon dit sieur bailleur, inscription hypothécaire sur les biens immeubles lui appartenant qui suivent :
1) quinze ares vingt trois centiares de terre labourable située dans le domaine des Vergers à la Saudraie joignant du levant aux Épaillard.
2) sept ares douze centiares de terre en pré située dans le pré de haut joignant du levant à Joseph Maltête.
3) dans le domaine du Chénot à la Claye Perrin, quatorze ares vingt un centiares joignant du levant à Jean Toudroit.
4) dans le même domaine, huit ares douze centiares joignant du levant aux enfants de Marie Chénais.
5) dans le même domaine, huit ares douze centiares
et enfin dans la chevesse de haut du même domaine, ce qui appartient au dit Charles Sorel joignant du midi au chemin.
Les immeubles ci-dessus désignés sont situés dans la dite commune de La Gacilly.
Il a été de plus convenu entre parties que les preneurs ne seront tenus en aucune manière en ce qui concerne la noë du moulin à eau, c’est à dire le ruisseau qui descend de l’Étang d’Hermelin.
Le tout a été ainsi voulu, requis, consenti et accepté.
Dont acte fait et passé à La Gacilly en la maison demeure de mon dit sieur bailleur au rapport de maître Saulnier, notaire, son collègue présent, le quatorze janvier 1824 ; et après lecture faite, Monsieur le Bailleur a signé avec les dits notaires et les autres comparants à ce interpellé, ont déclaré ne savoir signer si ce n’est que le dit Charles Sorel a dit l’avoir su autrefois mais en être actuellement empêché par son grand âge.
Avant
les signatures, les preneurs se sont obligés à faire construire une roue à
leurs frais pendant la durée du présent au moulin à eau afin de faire
tourner par défaut.
Fait comme devant après nouvelle lecture
SITUATION DU MOULIN
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Jean Amelinne, était meunier au moulin neuf en 1739 (capitation de Glénac)
L’année de sa démolition en 1881, le moulin appartenait à Louis Sorel. [2]
3. MOULIN de la GRIONNAIS ou de la GAUDINAIS-Moulin à Vent
Cadastre Napoléonien section E de Branféré Parcelle No52 Contenance 2p.10 m
En 1824, II appartenait Pierre de Coët de Josselin
SITUATION DU MOULIN
L La demoiselle de Coëtpuo demeurant à Josselin en est propriétaire en 1836., Le moulin est achevé en 1836.
II y a eu mutation en 1867. Briot demeurant au Bois de la Mate en Maure en est propriétaire
Il est porté démoli en 1866 ,sur le folio 1300
Section B-St Don no plan 1-2
Moulin à eau Section B*St DON -parcelle No 1
Il semblerait que deux moulins à eau aient existé (ci-dessous démolition)
Ensuite reconstruction du moulin à eau
Il semblerait que deux moulins à vent aient existé
Démolition
Ensuite reconstruction du moulin à vent vers 1855
Le moulin de Roussimel [
Construit sans doute en 1855. En effet, sur le tableau de récapitulation des constructions (matrice cadastrale) pour l'année 1855, on trouve (f°447, section B-St-Don, n°2) en augmentation de paiement, Morin Pierre pour une construction : usage de moulin. La parcelle n° 2 correspond à l'emplacement où se trouve le moulin de Roussimel actuel. II est dit achevé en 1855, imposé à partir de 1858.
Pierre Morin, né le 15 mars 1796 à Glénac, fils de François (né le 19 avril 1759) et de Marie Bocherel. II épouse Marie Gautier vers 1825. Il est meunier et demeure le village de Saint-Don. Un fils, Joseph-Marie naît le 14 décembre 1830. il sera aussi meunier et épouse Augustine Jagut le 19 mai 1857 à Glénac. Un fils, Julien Morin né le 13 mars 1866 à Glénac, meunier habitant Saint-Don à son mariage le 8 novembre 1891 à Marie-Louise Danet née le 30 mai 1868 à Glénac (cultivatrice au Pommeret).
Leur fille Anne-Marie Morin née le 15janvier 19oo se marie le 14juillet 1925 à Joseph Boudard né le 26 septembre 1898 à Glénac (régisseur au château de la Forêt Neuve).
C'est lui que l'on voit sur une photo du moulin prise dans les années 1940-41, accoudé à la fenêtre du 1er étage.
Le moulin d'Hermelin
Le 2 février 1881, le Conseil municipal de Glénac, dont le maire est Jean-Marie Piljean, après délibérations, accorde l'autorisation à Louis Sorel, meunier, d'acquérir 6 ares situés sur la butte d'Hermelin (près du village de Launay) pour construire un moulin à vent.
"Objet: Sorel Louis demande à la Commune l'acquisition d'un emplacement d'un Moulin à vent
Monsieur le Maire donne lecture d'une lettre de Louis Sorel Meunier demeurant à Choisel en cette commune qui demande l'avis du Conseil Municipal pour un emplacement de Moulin à vent (+ la construction) sur la Butte d'Hermelin provenant de communs de Glénac à l’effet d'obtenir un emplacement (+ en acquisition) de Moulin à
vent de la Contenance de Six ares. Le Conseil considérant que le terrain ne peut appartenir qu'à Sorel Louis, aucun autre habitant de Glénac n'ayant intérêt à faire cette acquisition, le Conseil d'après la Demande que fait le dit Louis Sorel, adressé à Mr le Préfet Espère que (Mr le Préfet: rayé) I'autorisation lui sera accordée de passer actes de vente à 2 francs50 centimes l’or pour la somme de quinze francs, le Conseil ne garantit rien que l’emplacement de son Moulin pour sa construction fait et délibéré les dits jour mois et an que dessus.
Colin Jean, et Hidoux (Joseph) on déclaré ne savoir signé"
Signé: Conseillers municipaux: Michel Jean,Rollo Mathurin, Busson Jean Marie, Boudard Julien, Etoré yve, Piljean Jean-Marie (Maire)
MOULIN des PATOUILLETTES-Moulin à Eau
Le moulin des Patouillettes (moulin à eau)
Appelé aussi « Moulin du Rozé ». Construit avec les pierres de l'ancien moulin de St-Don. (selon Albert Sorel, père de Michel Sorel). Dans le tableau de récapitulations des propriétés construites, pour l'année 1857 est propriétaire, Pierre Morin (fils) pour un moulin à eau situé sur la parcelle n° 47 (section A « la Forêt neuve » du cadastre de 1824). Ce moulin est dénommé moulin de la Ringerais. La parcelle No 47, borde une boucle de l’Aff dans le bas de la côte de la Planchette, sur une zone appelée « les grandes buttes » et appartient à Victoire Rado (fille de Jean-Joseph Rado). il reste quelques vestiges de vieux murs et des traces d'une retenue d'eau.
Indiqué sur la carte Cassini de 1747,sans doute le plus vieux moulin de Glénac
Mentionné sur le tableau de récapitulation des constructions (1860) No parcelle 1401section E (Branféré).
Louis SOREL meunier à Choisel ,en est le propriétaire. Construit en 1857, imposé en 1858,mutation en 1860
Le moulin de Choisel (moulin à eau)
Mentionné sur la matrice cadastrale de 1824 (parcelle n° 1147 sur le plan, section E de Branféré), d'une contenance de 4 p. 6o m. pour le moulin, de la parcelle n° 1146 pour le petit pré du moulin (pré) d'une contenance de 4 p 6o m, et de la parcelle n° 1148 pour le pré dessous le moulin (pâture) de 28 p. 6o m.
Julien Mahé, est meunier à Choisel en 1739 (capitation de Glénac)
Louis Sorel ° 1789 à Sixt-surAff,10/02/1859,meunier à Choisel, marié vers 1824 à Louise
Sorel. Louis Sorel né le 28/02/1825, meunier demeurant à Choisel et aux Richardais, marié le 3/11/1857 à Perrine Busson.
Louis Sorel (fils) né le 4/08/1866, mort le 27/01/1946, marié le 29/07/1891 à Marie-Joseph Chevalier.
Joseph2 Sorel né le 2/03/1827 meunier à Choisel, marié le 10/07/185o à Yvonne Colin et remarié le 19/06/186o à Françoise Gombaud.
Joseph Marie Sorel né le 25/09/1853, meunier à Choisel (fils d'Yvonne).
Joseph Sorel né le 12/03/1864, meunier à Choisel, (fils de Françoise) marié le 9/01/1888 à Marie-Joseph Delannée.
Propriété de Jean Cheval, notaire, la parcelle n° 1147 dénommée "Moulin de Choizel" considérée comme moulin à eau, d'une contenance de 52m. Y sont associées 3 parcelles n° 1148 "le pré dessous le moulin" une pâture de 28p. 6om., n° 1157° le pré Choizel, une pâture de 36p. 2om., n° 1158 "le pré Choizel", un pré de 27p.10m
Louis Sorel meunier et Louise Sorel avait loué le moulin en janvier 1824 voir bail au début
Le moulin de Moque Souris
Apparait sur une parcelle du cadastre de 1824 (section C Sourdéac), sous le n° de plan 729
Cette parcelle est nommée "Moulin de Moque-Souris" mais est déclarée à usage de "landes". Le propriétaire est Jean Cheval, notaire à la Gacilly. La parcelle est située le long du "grand chemin" qui passe devant le château de Sourdéac et remonte vers le carrefour où est située la "Croix de la justice" et qui longe au sud les deux hameaux de la Chaussée de Bas et la Chaussée de Haut.
Sur le minu de Alexandre de Rieux mort en 1696, il est dit
ceci:
..Declare en outré lé dit sieur du Pastis audit nom a Coyne Rien né luy soit inputes qu'il avoist appris que ceux qui agissant pour lé feu sieur Marquis de Sourdéac en l'année mil sic cent septante huit..... porté au fieff dé sa majesté dans la déclaration qui fut fournye a lors d'autres rentes eglise paroisse dé Glénac avecq le Chasteau de Sourdéac mestairie é.. pourpery de la dite maison lé passage du port Corbin un moulin presentement en ruine cy tvai de dix. et des prés. "
Ce moulin en ruine" pourrait être le moulin de Moque Souris.