1868 Sauvetage dans les Marais -1881 Sauvetage dans les Marais - 1897 Chien Enragé -1906 Suite d'un du Curé-
1864-Accident du Maire de Glénac en voiture attelée
M. de Foucher, [1]maire de Glénac, venait à Redon lundi dernier dans une voilure à 4 roues attelée d'un seul cheval. A la descente de la cote de Saint-Barthélemy, un brancard s'est cassé; le cheval a bientôt brisé l'autre et est venu tout droit à l’écurie de l'hôtel des Voyageurs. Pendant ce temps, la voiture sur l'impulsion descendait rapidement et est venue se briser au bas de la côte. Le cocher a pu sauter de son siège et n'a reçu que quelques légères contusions ; mais M. Foucher a été transporté, par des personnes qui se trouvaient près de hôtel, dans un fâcheux état il avait, en outre, l'épaule droite démise.
1864-Noyade à Glénac dans l’Oust
De deux [2]jeunes gens qui se baignaient, le 6 juillet, dans la rivière d'Oust, sur le territoire de la commune de Glénac, l'un d'eux le nommé Gautier, s'étant avancé imprudemment perdit pied et disparut sous l’eau. Aux cris poussés par son camarade, trois cultivateurs occupés à faucher du foin accoururent sur le lieu du sinistre et se jetèrent successivement à l’eau. Mais ils ne savaient pas assez bien nager pour réussir dans cette tentative de sauvetage. Malgré les plus louables efforts, ce ne fut qu'une heure après qu'ils parvinrent à l'aide de râteaux, à ramener sur la rive, le corps du malheureux Gautier.
1864-Sauvetage à Glénac
A quelques [3]jours de là, dans la même commune, un enfant de 4 ans est tombé dans l’Oust, vis-à-vis du port Corbin. Le sieur Quiban, passager à cet endroit, témoin de l’accident, s'est empressé de monter son bateau et il a été assez heureux pour sauver l’enfant qui aurait infailliblement péri sans la promptitude de son secours.
1866- Noyade d’un enfant de quatre ans
Un[4] enfant de quatre ans, seul chargé de la garde d’un troupeau de vaches sur les bords de la rivière de l’Aff, près de Glénac est tombé dans cette rivière et s’est noyé.
1867- Melle Méaude sauve un enfant de la noyade
Un [5]acte de dévouement remarquable a été accompli par une toute jeune fille, à Glénac Les marais étaient gelés. Plusieurs enfants y glissaient; la glace se rompit et le garçon de 7 ans disparut.
Tous ses petits camarades avaient fui. Alors Jeanne-Marie Méaude, âgée de 14 ans, se dirigea vers l’endroit du sinistre sans hésitation et, ayant saisi l'enfant par les bras, put l'arracher d une mort certaine.
Il y a trois ans elle se jeta dans l'Oust, à Port de Roche pour sauver un enfant âgé de 5 ans que le courant entrainait.
1868- Sauvetage dans les marais de Mr Danard par Mr Dréan Antoine
Dans[6] les marais formés par la rivière de l’Àff, la circulation, d'un bord à l'autre, s'effectue exclusivement au moyen des petits batelets que possèdent la majeure partie des riverains.
Le dimanche 22 mars dernier, un sieur Danard, du village du Port, commune de Bains {Ille-et-Vilaine} revenait, vers 5 heures du soir, de prendre son bateau qu'il avait laissé du côté de Glénac, au lieu dit. la cale du chemin de halage, et se disposait à traverser le marais pour rentrer cher lui. Bien qu'en état d'ivresse, il réussit à monter dans son bateau et à le démarrer; mais, au premier effort qu’'il fit pour lui imprimer le mouvement en avant, il trébucha dans le marais et disparut sous l'eau, profonde, en cet endroit, de plus de 2 mètres. A la vérité, le pauvre diable revint a la surface, mais tout ce qu'il put faire, ce fut de saisir le bord du bateau et d'y rester accroché Deux femmes qui se trouvaient dans ces parages appelèrent au secours et la situation était, en effet, très critique. Danard ne se soutenait plus que par une, main. A bout de forces, il était sur le point de lâcher prise lorsqu'accourut un jeune homme de 16 ans, Antoine Dréan, cultivateur; domicilié à Sourdéac, commune de Glénac. Malheureusement il ne savait point nager ; aussi les femmes présentes essayèrent-elles de le détourner de son dessein. Mais lui, n'écoutant que son dévouement n'hésita pas. D'un seul. bond, il vint tomber près du bateau, disparut d'abord, puis, ayant accroché le bordage, il parvint à l’escalader. Il courut à Danard qui était devenu incapable de s’aider; après de prodigieux efforts, il parvint à le hisser à bord, et, poussant la barque à terre, le remit aux mains des femmes qui lui firent reprendre connaissance.
Le sauveteur ne se borna pas à sa belle action, pour prévenir tout nouvel accident, il reconduisit Danard en bateau, jusqu'à domicile, dans la commune de Bains.
1869 - Décoration de Mr Dréan
M. Dréan Antoine, cultivateur à Glénac, a porté secours à un homme en danger de périr dans la rivière de l’Oust; il a eu une décoration.
1869- Incendie chez Mr Jacut au bourg de Glénac
Le[7] bourg de Glénac a été le théâtre d'un terrible incendie. Le 25 août vers huit heures et demi du soi, un incendie qu'on attribue à un vice de construction de la cheminée, a éclaté dans la maison du sieur Jacut où se trouvait une grande quantité de fourrages.
En peu d’instants, par les soins du maire et de son adjoint, les habitants de plusieurs villages voisins furent réunis sur le point menacé, des chaines furent organisés jusqu'au marais, c'est-a-dire une longueur de plus de 50 mètres.
Parmi les personnes qui se sont particulièrement distinguées, ou cite deux couvreurs, les sieurs Orève et Rialland, puis le sieur Boudart, domestique. Ce sont eux qui, montés sur la toiture, ont défendu le terrain pied à pied. Plus tard est arrivée la pompe de la Gacilly, qui a complété l'extinction de cet incendie. Les pertes, évaluées à 2,000 FR., ne sont couvertes par aucune assurance.
1881-Acte de sauvetage dans les marais
On [8]nous signale un fait de sauvetage accompli, le 12 janvier dernier, dans les circonstances suivantes .
Ce jour-là, entre 10 et 11heures du matin ,une dizaine d'enfants de 8 à 14 ans glissaient sur les marais ,situes prés de Glénac, qui n'étaient glacés que depuis 2 jours; l'un d'eux, le nommé Boudard, Louis, âgé de 13 ans, du village de Glénac, se trouvant à environ 100 mètres du bord , voulut prendre son élan et, dans l'effort qu'il fit pour cela, fit rompre, la glace sous ses pieds; il disparut immédiatement mais revint à fleur d'eau presque aussitôt et essaya de remonter; mais à chaque fois qu'il saisissait la glace ,elle se brisait de nouveau..
C'est alors que les nommés Cheval Jean-Marie âgé de 14 ans et Cheval Joseph, âgé de 14 ans également, cousins germains, allèrent chercher le premier une perche, et le second une corde et allèrent porter secours à leur camarade malgré les craquements de la glace qui menaçait de se rompre sous leurs pieds; ils furent assez heureux pour ramener au bord le jeune Boudard, dont les forces étaient épuisées, et qui a pu recevoir les soins que nécessitait son état.
Nos félicitations à ces 2 braves jeunes gens. C'est un beau début qui promet pour l'avenir des hommes courageux et dévoués.
1884-Découverte du cadavre d'un enfant dans la rivière de Glénac (affaire Auvray)
II y à [9]quelques mois, le cadavre d'un enfant enveloppé dans un méchant foulard, lié avec une corde, fut trouvé dans la rivière de Glénac. Une enquête fut ouverte : les soupçons se portèrent sur quelques personnes de Glénac et des communes voisines : on reconnut bientôt qu'ils n'étaient pas fondés, et l’affaire allait être classée, quand le passage de deux vagabonds signalés déjà au mois d'avril 1883 éveilla l'attention de la gendarmerie. Auvray, marin par état et vagabond par vocation, et sa compagne, Jeanne-Marie Aubry, veuve Trublet, furent arrêtés. La femme déclara que, le 17 avril, son associé, abusant de son état de faiblesse et d'une syncope déterminée par les douleurs, avait pris son enfant, l'avait enveloppé dans un châle, avait entouré le paquet d'une corde à laquelle était attachée une pierre et avait jeté le tout dans la rivière. Effrayée par les menaces du sieur Auvray, elle n'osa porter plainte à la gendarmerie ; elle suivit le misérable jusqu’au Croisic, y demeura pendant la durée de la pêche à la sardine et revint avec lui à Glénac quand, poussé par le remords, il voulut savoir si son crime avait été découvert.
Le prévenu a déjà subi 10 condamnations : il nie tous les faits qui lui sont imputés; suivant lui, la sage-femme de Glénac qui a reconnu, le 17 avril, l’état avancé de la veuve Trublet, est atteinte de la manie de voir partout des clientes.
M* Houex expose, sans prendre parti, l'inadmissible système de défense d'Auvray : estimant que l'aveu de la femme Trublet est indivisible, il prie le tribunal de la renvoyer des fins de la plainte.
- M* Esnaud, substitut du procureur de la République, demande qu'Auvray soit condamné au maximum. Il s'oppose à l'acquittement de l'accusée, tout en reconnaissant l'existence des circonstances atténuantes qui militent en sa faveur.
Après une courte délibération, le tribunal acquitte la prévenue et condamne Auvray à cinq ans de prison.
1884-Noyade de Mr Méaude de Port-Roche-
Le [10]cultivateur Méaude, demeurant au village de Port-Roche en la commune de Glénac, conduisait ses vaches au champ dans les marais voisins. Pour passer la rivière, cours d'eau qui se décharge du canal de l'Oust, il avait mis onze bêtes à cornes sur le bateau destiné à ce service.
Mais à moitié route du rivage, les vaches se sont avancées sur le devant de l’embarcation qui a sombré par une profondeur de deux mères d’eau . Tous les bestiaux se sont sauvés à la nage ; seul le conducteur s'est noyé.
1886- Accident de carrière et mort de Mr Rivière aux Taillis en Glénac
Samedi,[11] 20 février, 4 ouvriers étaient occupés à tirer du sable dans une carrière profonde de 3 mètres et située à cent mètres environ de la ferme des Taillis, en Glénac, lorsque un éboulement s'est soudain produit ensevelissant complètement l'un d'eux, nommé Rivière. Malgré les secours portés par ses camarades, ce malheureux a été relevé mort.
On[12] nous écrit de La Gacilly : Le jeudi 9 août, un incendie dont les pertes s'élèvent à 2440 fr., sans assurance, s'est déclaré au village des Forêts, en la commune de Glénac.
1888 - Incendie a la Ferme des Taillis
On[13] nous écrit de la Gacilly : Un incendie dont la cause est inconnue a éclaté à la ferme des Taillis exploitée par Auguste Jebon et appartenant à M. le Cte de Foucher, de Glénac. Les pertes évaluées à 1000f pour le propriétaire, sont couvertes par une assurance. Celles du fermier évaluées à 400f ne sont pas assurées.
1889-Mort d'un terrassier des Forêts en Glénac
Un terrassier du village des Forêts en Glénac, travaillait le 19 juin au chantier du Branféré, au compte de M. Rondeau, entrepreneur de St-Méen (Ille-et-Vilaine), lorsqu'un éboulement de terre s'est produit. Le pauvre terrassier a été complètement écrasé. En le dégageant des décombres, il n'avait plus forme humaine : l'œil gauche sorti de l'orbite, le nez séparé du visage, une blessure profonde au cou, le bras droit cassé en trois endroits et la cuisse gauche brisée.
1890- Accident de carrière et mort de Mr Pistiaux
Le[14] 10 juin dernier, aux environs de Glénac, un éboulement avait lieu dans une carrière : un ouvrier terrassier, Pistiaux, n'ayant pu se garer, a été enseveli sous une assez épaisse couche de terre et est mort le soir même de l'accident.
Le contremaître de cette carrière, Rigot, Désiré et l'entrepreneur, M. Rando, comparaissent comme civilement responsables.
Trois témoins sont cités. Les nommés Marchand et Layec, terrassiers, affirment que le contremaître les avait prévenus de prendre des précautions, conseillant notamment d'abattre le talus surplombant , qui s'est effondré. Cancouet: le troisième témoin, dit ne rien se rappeler de ces recommandations.
M, le substitut du procureur de la République prend la parole. Il lit plusieurs rapports des ingénieurs des mines alléguant que l'exploitation de cette carrière était mal dirigée.
M° Houeix, dans une plaidoirie fort écoutée, démontre au contraire que la dite carrière n'était point si mal dirigée que cela ; que Rigot n'est pas aussi responsable que le tribunal aurait pu le supposer puisqu'il avait prévenu ses ouvriers de prendre garde et que, contre- maître d'une assez grande carrière, il ne pouvait être toujours présent sur le même point, que le rapport des ingénieurs enfin peut être théoriquement fort bien établi, mais qu'appelés eux-mêmes à diriger de tels travaux ils ne pourraient en exécuter pratiquement et rigoureusement toutes les conclusions.
Le tribunal se range en bonne mesure à l'avis de l’habile défenseur, Rigot est condamné qu'à 16 francs d'amende.
1892-Incendie dans la Forêt de Mabio
Le 16 avril à 11heures 1/2 du matin, un incendie dont la cause est jusqu'à ce jour restée inconnue, s'est manifesté dans la forêt de Mabio commune de la Gacilly et appartenant à Madame la comtesse Vve Foucher de Carheil, demeurant à la Forêt-Neuve commune de Glénac.
Cet incendie a détruit 12 hectares de sapins de 4 à 8 ans, et un certain nombre de 15 ans environ.
Les pertes s'élèvent à la somme de 3000 francs, sans assurance.
1892 - Accident Mortel à la Bouie
Le 27[15] février dernier, vers 7 h. 1/2 du soir, le nommé Dambert, Joseph, âgé de 72 ans, demeurant à Launay, commune de Fougerêts, revenait de la foire de La Gacilly. Se trouvant près du village de La Bouie, commune de Glénac, sur un chemin, il a été renversé par une voiture qui lui a passé sur le dos, et sur l'épaule gauche.. Dambert a été relevé aussitôt par des voisins attirés par ses cris. Il était mortellement blessé.
1892- Noyade dans l’Aff
Un jeune[16] enfant, le nommé Morice âgé de 7 ans, habitant chez ses parents, à Roussimel, en Glénac, a été trouvé le 31 octobre, vers 4 h1/2 du soir, par le nommé Michel âgé de 10 ans, dans la rivière d'Aff; il avait été vu trois quarts d'heure auparavant, en train de s'amuser au bord de l'eau en gardant sa vache, on peut supposer qu'il a dû tomber en voulant retirer de la rivière une poule noyée; cet enfant a été retiré de l'eau par le nommé Morin, âgé de 16 ans, mais l’asphyxie était complète.
1892 - Blessure accidentelle.
Le [17]23 novembre, vers 6 heures du soir, le nommé Ménéhy, Joseph, âgé de 43 ans, garçon meunier chez le sieur Denis, au Bout du Pont, commune de Sixt, et demeurant au Tay-Epaillard, commune de La Gacilly, revenait de Glénac, par le chemin vicinal n° 13, avec sa charrette attelée d'un cheval et dans laquelle il était monté.
Arrivé à un kilomètre environ de la Gacilly et, voulant descendre de son véhicule, car l'une des guides s'étant rompue, et ne pouvant plus diriger son cheval, il est tombé si malheureusement qu'il s'est rompu le tympan de l'oreille gauche, ce qui a occasionné une hémorragie. Etant resté un instant sans connaissance, il a pu se relever seul et se rendre au village de Launay, commune de Glénac, distant de 3 kilomètres environ, où il a d'abord déclaré, qu'il avait été attaqué par deux individus et frappé à coups de bâton ; mais le lendemain il a fini par avouer que sa blessure qui offrait une certaine gravité, était purement le résultat d'un accident. Le cheval qui a continué sa course rapide est allé tomber en face de l'école des filles de La Gacilly dans un fossé du chemin où la charrette a été renversée.
1894- Mort Accidentelle de Marie Jagut
Le 17[18] août vers 10h1/2 du matin, la nommée Marie-Josephine Jagut âgée de 11 ans demeurant chez ses parents au village de Saint-Don commune de Glénac est tombée dans la rivière de l’Aff, non loin du village de Roussimel, en voulant prendre de l’eau avec ses sabots, ce qu’elle faisait souvent en s’amusant et elle s’est noyée. Son cadavre n’a été retrouvé qu’environ deux heures après l’accident.
1894-Mort accidentelle dans les marais de Mr Sabot de St Vincent sur Oust
Le dimanche [19]7 janvier, vers 3 h. 1/2 du soir, le nommé Sabot, Pierre-Marie, âgé de 38 ans, tisserand, demeurant au village de Brécihan, commune de Saint-Vincent, qui revenait du bourg de Glénac, en compagnie de son beau-frère Robin, Julien-Marie, âgé de 38 ans, tisserand, demeurant au village de la Prévôsté, même commune, en traversant sur la glace les marais qui séparent les communes de Saint-Vincent et de Glénac, s'est noyé accidentellement en traversant la rivière de l’Oust, dont la glace, qui avait à peine un centimètre d'épaisseur au milieu, s'est rompue sous ses pieds. Il a disparu presque aussitôt, sans que le nommé Robin qui marchait, un peu derrière lui, ait eu le temps de lui porter secours.
Le lendemain 8 janvier, des recherches on été faites dans la dite rivière, à l’aide de de crocs et de longues perches, et vers 4 heures du soir le cadavre de Sabot a été découvert par plusieurs personnes de Glénac, et de Saint-Vincent, et transporté à son domicile.
Cette mort étant purement accidentelle, M, le Maire de Saint-Vincent, a ordonné à sa famille de procéder à son inhumation.
1896-incendie à la Forêt-Neuve propriété appartenant à Mr de Foucher Robert
Le 17 courant,[20] vers 11 heures du matin, un incendie dont les causes sont inconnues, a détruit 15 ares de taillis de chêne au lieu dit La Forêt-Neuve, propriété appartenant à M. de Foucher Robert, demeurant à Glénac.
Le propriétaire ayant, au premier signal, dirigé son personnel vers le lieu menacé, on a pu assez facilement se rendre maître de l'incendie à l'aide de branches d'arbres, de sorte que les pertes, qui sont couvertes par une assurance à la compagnie « La Générale », ne s'élèvent qu'à la somme de 80 fr. environ.
1897-Un incendie à Glénac dans les bois de la Forêt-Neuve
Un[21] violent incendie s'est déclaré dans la nuit du 14 au 15 juillet dans les bois de la Forêt-Neuve à l'endroit nommé Saint-Jacob, et a dévoré en quelques heures environ un hectare de sapins. Ces bois appartiennent à M. le comte de Foucher.
Le feu n'a pas encore complètement disparu, il se trouve dans les racines et on est obligé de surveiller et de jeter continuellement de l'eau dessus pour tacher de l'éteindre. On ignore les causes de l'incendie.
Les pertes sont couvertes par une compagnie d'assurances
1897- Un chien enragé â Glénac
Le 5[22] juin, dans l'après midi, un chien de berger de couleur gris-fer, atteint d'hydrophobie a parcouru la commune de Glénac. Poursuivi a coups de fusil par les habitants, il n'a pu être rejoint et a disparu sur les confins d'Ille-et-Vilaine.
Le passage de cet animal a mis en émoi toute la contrée : on craint qu'il n'ait mordu plusieurs de ses congénères. M le Maire de Glénac va prendre les mesures nécessitées par la circonstance.
1899-Incendie à Launay
Le 10 courant, vers 5 heures 1/2 du soir, un incendie dont les causses son inconnues, se déclarait dans une meule de paille appartenant au nommé Chevalier Louis, âgé de 37 ans, commerçant à Launay commune de Glénac;
Les voisins accourus sur les lieux, au premier signal n'ont pu réussir à éteindre cet incendie et on dû se borner à laisser le feu accomplir son œuvre ; aucun danger n'existant pour les maisons voisines.
Nulle personne suspecte n'a été aperçue dans la contrée.
Les perles couvertes par la compagnie d'assurances La Foncière s'élèvent à la somme de 270 francs.
Un incendie, dont la cause peut être attribuée à l’imprudence, a détruit un hectare de lande et d'ajonc.
Les pertes éprouvées par M. Louis Chevalier, commerçant à Launay, en Glénac, dans l'incendie qui a détruit son hangar, où était renfermés 820 douzaines d'œufs et 65 kilos. de beurre et évaluées à 710 fr. sont couvertes par une assurance à la Foncière.
1905-Noyade au Pont de Parnava
Trompé par l'obscurité Robert Jean, âgé de 22 ans, est tombé dans la rivière de l'Aff,[23] au pont de Parnava, en Glénac, et s'est noyé. Cet accident est arrivé vers 11 h. du soir. Le corps a été retrouvé le lendemain matin par les trois personnes qui l'accompagnaient la veille et, qui le cherchaient avec une gaffe dans la rivière où ils le présumaient tombé.
1906-A la suite du sermon d'un curé, le mari bat sa femme
Monsieur x, [24]avait entendu le recteur de Glénac à l'église prêcher contre l'ivrognerie. Il prit cette admonestation pour lui et, à son retour, il reprocha à sa femme d'avoir suggéré cette idée au prêtre et la roua de coups. La pauvre femme dut passer la nuit dans l'étable et le lendemain,elle déposa une plainte contre cet irascible mari.
1907-Disparition et noyade de Mr Etrillard de Glénac
M. Jean-Louis Etrillard, cultivateur à Glénac avait quitté le 13 avril la[25] maison de sa mère avec laquelle il habitait en lui disant qu'il se rendait à la Gacilly pour acheter un vêtement .Depuis cette époque , Mme Etrillard n’avait pas revu son fils, malgré les recherches faîtes dans les communes environnantes.
M. Etrillard s’était quelques fois absenté quand il avait une contrariété, mais ce n’était jamais que pour un jour ou deux. Il a quitté Glénac sans motif connu .On a malheureusement retrouvé son corps dans la rivière l’Aff. Il a sans doute été victime d’un accident.
1907-Explications[26] sur l'accident mortel de Mr Morice Joseph à la Carrière de Sourdéac
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1907-Noyade à la Planchette de Mme Bougo
Le docteur Aillet de [27]La Gacilly, venait ces jours derniers avertir la gendarmerie qu'il avait trouvé un enfant abandonné dans une prairie sur le bord de la rivière l'Aff, au lieu dit la « Planchette », commune de Glénac, ainsi qu'un couteau et un portemonnaie contenant 5 FR. qu'on avait laissé près de l'enfant.
Les gendarmes se rendirent aussitôt.sur les lieux et virent un petit garçon paraissant âgé de 10 ou 11 mois et à moitié vêtu, assis auprès d'un feu dans la prairie de la « Planchette », A côté de l'enfant, sur la rive droite de l'Aff étaient un corsage de femme, des socques, des bas, des chaussons et un béret d'enfant. Tous les vêtements trouvés ne portaient aucune marque.
Les gendarmes remarquant des traces de pas dans la direction de la rivière, prirent un canot, fouillèrent l'Aff et en retirèrent peu d'instants après le corps d'une femme vêtue seulement d'une chemise et d'une camisole, paraissant âgée d'une trentaine d'années .Cette personne avait les deux genoux contusionnés et le front égratigné. Un homme présent, M. Ollivier, se rappela avoir logé cette femme ; enfin comme l'enfant été né à La Gacilly, en examinant les registres d'état-civil; on put découvrir que la noyée se nommait Marie-Françoise Bougo, 33 ans, raccommodeuse de parapluies, sans domicile fixe. Son enfant a été remis à la femme Gaudin qui en prendra soin.
1907- Un enfant de onze ans noyé à Glénac
Un enfant [28]de onze ans, Eugène Possémé, se baignait jeudi dans la rivière l'Oust avec son frère Paul. Soudain il perdit pied et disparut. Paul cria au secours. La fille Burban, qui lavait son linge à 50 mètres de là, appela au secours. M. Possémé était occupé à battre dans sa ferme. Il accourut aussitôt et, à l'aide d'un bateau, ramena l'enfant sur la berge, mais il y avait près de trois quarts d'heure que l'accident avait eu lieu et le petit Eugène avait cessé de vivre.
Jeudi à 10 [29]heures du soir Mme veuve Coger, entendant des crépitements ,sortit et constata que son écurie était en flamme; elle appela son frère qui se leva et eut juste le temps de sauver ses trois vaches avant de voir la toiture s'écrouler. Tout le reste, meubles et immeuble, a été détruit. Les dégâts s'élèvent à près de 5.000 francs, ils sont assurés.
1909-Incendie à Glénac à Villeneuve
Une[30] meule de paille appartenant à M. Possemé, à Villeneuve, en Glénac, a pris feu lundi. La meule étant située près de la maison d'habitation, on s'est occupé surtout de préserver celle-ci. Tout danger était conjuré au bout d'une heure et demie d'efforts. Quarante mille kilos de paille ont été consumés. Les pertes sont couvertes par une assurance. La cause du sinistre est inconnue.
Un[31] commencement d'incendie, dont la cause semble devoir être attribuée à un fumeur imprudent, a détruit en partie le bois de la Forêt-Neuve, appartenant à M. Robert Foucher de Careil. Le préjudice est peu important.
1920-Mort par accident de Mr Danet de Peillac
Les[32] Ponts et Chaussées font, en ce moment, procéder au nettoyage des marais de Glénac. Jean-Marie Danet, maçon à Peillac et travaillant à la drague, perdit un moment l'équilibre et tomba dans la vasière.
L'éclusier qui avait vu l'accident se porta aussitôt au secours de Danet qu'il ne put retrouver qu'au bout d'une demi-heure. On s'empressa autour du noyé pour lui prodiguer les soins nécessaires mais rien ne put le faire revenir à la vie. Danet était un très bon nageur, aussi doit-on supposer qu'il a été pris de congestion, à moins que la vase n'ait paralysé ses mouvements, l'empêchant de remonter à la surface
1928-On retrouve le corps de Renée Marchand 33]
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Dimanche [34]matin, la gendarmerie de la Gacilly entreprenait d'actives recherches sous la direction du chef de brigade Bouëdec, en vue de retrouver une demoiselle, Marie-Joseph Morin, 48 ans, de la Pichardais en Glénac, qui était disparue depuis la veille. L'enquête amena la découverte, sur une rive de l'Aff, des sabots et de la pèlerine de la disparue, puis, vers 20 heures, de son cadavre, dans la rivière. Le bras gauche, était entouré d'un chapelet. Les constatations médico-légales furent faites par le Docteur Coriton, qui ne releva aucune trace de violences.
Incendie dans un pailler à la Pichardais[35]
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1933-Mr Cheval Auguste est blessé dans un accident [36]
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1934-Mort subite de Mr Dréan François
C'est [37]avec une véritable stupeur que l’on apprenait le décès subit de M. François Dréan, 49 ans, carrier et cultivateur, demeurant à la Chaussée, commune de Glénac, survenu dans les circonstances suivantes .
M. Dréan, aidé d'un voisin, ensemençait un champ de blé, pour le compte de son frère Alexandre Dréan, contremaître carrier chez M. Le Chéne, entrepreneur à La Gacilly, quand subitement, et alors que quelques minutes auparavant, Dréan François s'apprêtait avec son compagnon à casser la croûte, celui-ci le vit tournoyer sur lui-même et tomber à terre ; il se porta immédiatement à son secours, fit appeler prêtre et docteur; lorsque ceux ci arrivèrent, la mort avait fait son œuvre.
Le docteur Coignard attribua le décès à une congestion cérébrale. M. Dréan avait eu la douleur de perdre sa femme, il y a trois mois environ laissant deux orphelins âgés de 13 et 10 ans.
Ses obsèques ont eu lieu en l'église paroissiale de Glénac, au milieu d'une assistance nombreuse et émue.
1934-Un couvreur de Glénac écrasé par une charrette
Jeudi [38]après-midi, M. Chesnais, couvreur, à Saint-Don, en Glénac, conduisait une charrette de foin sur le marais de Glénac. Pour une cause indéterminée, il perdit l'équilibre et tomba à terre ; le lourd véhicule lui passa sur le corps et le malheureux succomba quelques heures plus tard M. Chesnais était marié et père de deux enfants, dont l’ainé part au régiment bientôt.
1937-M. de Foucher maire de Glénac succombe à d'atroces blessures[39]
Dans là nuit de mercredi à jeudi, M. le comte de Foucher de Careil maire de Glénac, se trouvait seul dans son cabinet de travail au château de la Forêt-Neuve. Il était environ 22 h 30 lorsqu'il tomba brusquement en syncope, alors qu'il tenait en main une lampe à pétrole allumée.
Malgré la chute, la lampe ne s'éteignit pas et la flamme se communiqua à divers papiers, puis aux vêtements du comte, Celui-ci était atrocement brûlé au visage, aux mains et aux épaules, quand on arriva à son secours. Malgré les soins qui lui furent prodigués par les docteurs Cogniard, de la Gacilly et Guennec, de Malestroit, il succombait vendredi matin, à 9 h 30.
M. le comte de Foucher de Careil était âgé de 63 ans. Il faisait partie de la municipalité de Glénac depuis 37 ans et était maire de la commune depuis 20 ans.
[1] journal de Vannes Avril 1864
[2]journal de Vannes 1864 juillet
[3]journal de Vannes juillet 1864
[4]Journal de Vannes 1866 Décembre
[5]Courrier de Bretagne Janvier 1867
[6] Journal de Vannes 1868 Avril
[7] Journal de Vannes 1869 Septembre
[8] l'Avenir du Morbihan 1881
[9] Le Petit Breton 1884
[10] Courrier de Bretagne 1884
[11] L'Avenir du Morbihan 1886
[12] Le Progrès du Morbihan 1888
[13] Le Petit Breton 1888
[14] Rapports Conseil Général 1890
[15] l'Avenir du Morbihan 1892
[16] l'Avenir du Morbihan 1892
[17] Le Progrès du Morbihan
[18] Le Progrès du Morbihan 1894
[19] Le Progrès du Morbihan 1894
[20] Le Progrès du Morbihan
[21] l'Arvor 1897
[22] Le Courrier des Campagnes 1897
[23] Journal de Ploêrmel 1905
[24] L’Arvor 1907
[25] Le Courrier des Campagnes 1907
[26] Le Nouvelliste du Morbihan 1907
[27] Le Progrès du Morbihan 1907
[28] Le Courrier Morbihannais 1907
[29] Le Progrès du Morbihan 1908
[30] Le Courrier Morbihannais 1909
[31] Le Courrier des Campagnes 1909
[32] Le Progrès du Morbihan 1920
[33] Le Nouvelliste du Morbihan 1928
[34] Nouvelliste de Vannes 1929
[35] L’ouest Républicain 1933
[36] L’ouest Républicain 1933
[37]L’Ouest Républicain 1934
[38] L’Ouest Républicain 1934
[39] Le Progrès du Morbihan 1937
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