ENSEIGNEMENT

Ecole Mixte - Construction Ecole Garçon - Conseil refuse Ecole sans Dieu - Différent avec le Maire de la Gacilly - Création e

1863-Madame [1]Guquiaux est nommée institutrice à l'école publique

 1878-Liste [2]des Communes qui n’ont qu’une Ecole Mixte

 Cournon, la Gacilly, Glénac avec 854 habitants,n’ont qu’une école mixte

 1879-Communes qui n’ont que des Ecoles Mixtes

Les[3] 48 communes, toutes de 500 habitants ou plus n'ont que des écoles mixtes alors qu'elles devraient posséder deux écoles spéciales : dont

Saint-Perreux, 601 habitants. Congréganiste. Cournon 562 habitants, Glénac 854 habitants

 

1879 Matériel Scolaire

Rapport de l’inspecteur

Le matériel d'enseignement n'est pas moins défectueux.

Je dois cependant signaler quelques améliorations apportées pendant le cours de l'année.

Dans l'arrondissement de Vannes, Muzillac, Pénestin, Glénac ont renouvelé ou augmenté leur mobilier scolaire

 

1880-Ecoles Mixtes

Situation [4]exceptionnelle de quelques communes, qui  n'ont que des écoles mixtes alors qu'elles devraient posséder deux écoles spéciales :

La Chapelle-Gaceline 723 habitants, Cournon 562 habitants, Glénac habitants  ect…

 

1881-Aspirantes ayant obtenu le Brevet  à Quimper .

Aspirantes ayant obtenu le Brevet du premier degré d'examen à Quimper

Melle TRICOT de Glénac

 

1882-Glénac. Construction d'une école de garçons

La municipalité  de Glénac vote

« Construction d'une école[5] de garçons. Vote de principe »

 

1882-Resistances pour mettre en application la loi sur les écoles

 Les [6]autorités scolaires ne restent pas inactives dans le Morbihan, mais elles éprouvent de grandes résistances. Jusqu'ici beaucoup de communes arguaient de leur pauvreté; depuis que l'État prend à sa charge toutes les dépenses, on pourrait croire que tous les obstacles sont vaincus : il n'en est rien. Il y a des communes dans le Morbihan qui ont refusé de voter en principe la création d'adjoints ou d'adjointes, alors même que ces fonctionnaires devaient être payés uniquement sur les fonds de l’état; on a dû le leur imposer. A Auray, l'école de filles a été créée par le Ministère; mais le Conseil municipal refuse de l'établir. A Gestel, il n'y a pas de local pour l'école, on ne trouve rien à louer; la commune, mise en demeure de  faire construire a dû faire dresser un projet; mais le Conseil général, a refusé de prélever sur les fonds libres de la commune une somme de 3,000 francs, et, nonobstant toutes les instances de l'autorité préfectorale et de l’administration a donné  un avis défavorable au projet ; l'institutrice continue d'être payée, mais elle habite Lorient. A Guidel, on a, malgré la commune, créé une école de filles; mais on ne peut pas dire tous les moyens qu'on emploie pour empêcher les familles d'y envoyer leurs enfants : menaces, retrait d'ouvrage et d'emploi, suppression de secours. Les mêmes faits commencent à se produire aux Fougerêts.

Voici  d'ailleurs la liste des communes qui, eu égard à leur population, ne sont pas encore en règle avec la loi.

Les Communes de 500 habitants et au-dessus qui n'ont que des écoles mixtes

Arrondissement de Vannes : Saint-Perroux, 601 habitants; Treffléan, 784; la Vraie-Croix, 852; la Chapelle-Gaceline, 723; Cournon, 562; Glénac, 854; Quelneuc, 815; Tréal, 1,016; Locqueltas, 6_86;  Le Guerno 576;

 

1882-Conseil municipal  refuse un emprunt pour l'école

Le[7] conseil municipal de Glénac a pris, le 28 mai, une délibération longuement motivée par laquelle il refuse toute imposition extraordinaire ou emprunt pour construction de maison d'école, proteste énergiquement contre l’enseignement sans Dieu, et demande l'abrogation de la loi athée.

 

1882-Commissions  scolaires, délégués des conseils municipaux,

Ont été nommé

A Glénac :[8] MM. l'abbé Roussel, recteur ; Cte A. de Gouyon, ancien maire; Cte de Foucher ;Jean Boudard.

Nous prions de nouveau et instamment tous nos amis de nous donner la composition des Commissions scolaires de leurs communes respectives. Il est important que nous puissions constater par la nomination de ces commissions avec quelle réprobation est accueillie dans le Morbihan, la loi qui veut faire de nos enfants des païens

 

1883-Le conseil municipal a pris une décision refusant l'enseignement sans Dieu

M. Roux[9]-Lavergne a la parole. Il nous est impossible, dit-il, de laisser passer ce rapport sans donner notre opinion. Derrière le refus de se conformer à la loi, il n'est pas difficile de découvrir un motif politique. Il était inutile que les preuves fussent produites au dossier. La campagne  contre la loi est écrite, tout au long, dans les organes de l'opinion que vous représentez

 L'orateur donne lecture de divers extraits du journal Le Morbihannais (juin 1882), en faisant remarquer qu'il néglige  à dessein les appréciations sorties de la plume du journaliste, pour ne s'attacher qu'aux considérants des délibérations des Conseils municipaux de Langoëlan et de Glénac :

Numéro du 4 juin 1882.  «

Le Conseil municipal de Glénac a pris, le 28 mai, une délibération fortement motivée par laquelle il refuse toute imposition extraordinaire ou emprunt pour construction de maison d'école, proteste  énergiquement contre l'enseignement sans Dieu, et demande, l’abrogation de la loi athée.

Voici quelques extraits de cette délibération : « Le conseil municipal, par-une délibération  antérieure, avait accepté de faire l'acquisition du terrain, mais à là condition expresse que l'État et le département se chargeraient de la construction et de l'installation mobilière. N'ayant reçu aucune réponse à cette condition, et surtout depuis  que le Conseil sait que la loi du 28 mars 1882, sur l'instruction primaire, interdit tout  enseignement religieux dans les écoles communales , il se considère comme délié.

Le  Conseil fait observer qu'il possède une école mixte qui suffit à tous ses besoins.

Considérant que depuis la suppression  des plus imposés pour les votes d'impositions extraordinaires et les emprunts, le Conseil municipal ne veut pas assumer, sur lui seul, la responsabilité de ces mesures ruineuses .

Refuse, à l'unanimité, tout emprunt ou imposition extraordinaire, soit pour construction de maison d'école ou pour acquisition de terrain.

Considérant que la loi du 28 mars 1882, sur l'instruction primaire, est oppressive tant au point dé vue de l'obligation que de la liberté des pères de famille qu'elle oblige, sous diverses peines, à faire donner à leurs enfants une instruction où il n'est pas question de religion, où même le nom de Dieu ne doit pas être prononcé.

 Considérant que tous les habitants de la commune sont catholiques, sans exception, et qu'ils paient leur part proportionnelle du budget de l'instruction, qu'ils ont le droit d'exiger que leurs enfants reçoivent l'enseignement religieux et la récitation du catéchisme, et qu'ils considèrent cette instruction comme le premier devoir des instituteurs et institutrices.

Considérant que la loi n'est pas la même pour l'instruction primaire que pour l'instruction secondaire, puisque le Ministre autorise, sur la demande des parents, que l'instruction religieuse soit donnée dans ces établissements tandis qu'il refuse cette faculté aux écoles primaires ; il n'y a donc pas égalité, puisque pour les uns on autorise et que pour les  autres on refuse

Considérant, enfin, que la loi du 28 mars 1882, en enlevant à l'enfance toute idée religieuse, doit forcément la démoraliser.

 Le Conseil' municipal, à l'unanimité, émet le vœu que la loi du 28 mars 1882, sur l'instruction primaire, soit abrogée dans le plus bref délai possible.

 Voici le résumé de la délibération du Conseil municipal de Langoëlan, relative à la loi athée

: Numéro du 2 juin 1882

1) Refus bien motivé de procéder à l'expropriation de tout terrain pour la construction de nouvelles écoles.

2° Refus également de créer la caisse des écoles.

3° Nomination d'une excellente commission scolaire, en tête de laquelle figure M. l'abbé Person, recteur.

Ainsi, dit l'orateur,.pour Langoëlan, quel est le motif du refus?

C'est parce qu'il s'agit de la loi athée. Il en est de même pour Glénac où l'école ne contient cependant que 29 places pour une population scolaire de 132 enfants, dont 118 fréquentent déjà les classes.

 

1884- 74 communes dont Glénac n'ont pas encore les deux écoles obligatoires

Le [10]département du Morbihan compte 250 communes et 521614 habitants. Il a 74593 enfants auxquels la loi fait une obligation d'acquérir l'instruction primaire et il n'avait encore que 576 écoles publiques ou libres à la fin de l'année scolaire 1882-1883. Pour que le département dont la population est aussi considérable et la superficie de 679781 hectares, il faudrait deux fois plus d'écoles.74 communes de plus de 500 habitants n'ont pas les deux écoles spéciales prescrites par la loi du 10 avril 1867.

32 dans l'arrondissement de Vannes dont la commune de Glénac comptant 865 habitants.

 

1887-Communes dont Glénac n'ayant pas les deux écoles obligatoires

129 Communes de plus de 509 habitants n'ayant pas encore les deux écoles réglementaires. Cet état d'infériorité a deux causes principales :

1) le nombre restreint de communes (250) par rapport au chiffre élevé de la population départementale, 535h -256 h.

2) le nombre des communes (65) de plus de 500 habitants n'ayant pas encore les deux écoles spéciales prescrites par la loi du 10 avril I867.

 

1887-Les écoles mixtes ont trop d'élèves dont Glénac

 Le département compte 101 écoles mixtes, dont 95 publiques et 6 privées. La plupart de ces écoles reçoivent un nombre d'élèves beaucoup trop considérable. Nous citerons seulement :

Glénac 141.

Avec une population scolaire aussi nombreuse, l'école donne nécessairement de médiocres résultats, et l'on ne peut pas en faire tomber la responsabilité sur les directrices, elles succombent à la tâche. Le dédoublement de ces écoles entraînerait nécessairement une augmentation  de personnel, mais on n'aurait plus d'éventuel à payer aux directrices des écoles en question, et l'économie résultant de cette mesure suffirait pour parfaire le traitement des nouveaux maîtres. Il resterait simplement à la charge des communes  la dépense de local.

 

1895-Résultats aux Examens

Ecole [11]de Glénac dirigée par Mme Tricot 

Certificat d’Etudes : Guillemet Julien et Chesnais Henri.

 

1897-Résultats aux Examens

Glénac [12]école des sœurs

 Certificat d’Etudes :Melle Jagut Marie-Louise et Méaude Louis.

 

1898-Résultats aux Examens 

Ecole [13]des sœurs de Glénac-

 Certificat d’Etudes :Nevoux Jean, Chevalier Baptiste, Boudard  Julien.

 

1899-Résultats aux Examens 

Ecole [14]des sœurs de Glénac

Certificat d’Etudes: Hervé Marie , Chevalier Josephine, Royer Jeanne.

 

1901-Résultats aux Examens 

Ecole [15]de Glénac

Certificat d’Etudes: Royer Auguste ; Piljean Jean-Marie, Chevalier Alphonsine

 

1902-Résultats aux Examens 

Ecoles de [16]Glénac dirigées par les sœurs 

Certificat d’Etudes: Méaude Marie Joseph

Boudard François, Méaude Joseph, Chevalier Joseph.

 

1902-Liste des écoles dont la fermeture est ordonné ou sur le point d'être, dont Glénac

Liste des écoles dont la fermeture immédiate ou sur le point d’être ordonnée dans le Morbihan Filles[17] de Jésus dont Glénac  ect.

 

1903-Résultat aux Examens

Ecole[18] des sœurs de Glénac

Certificat d’Etudes: Guillemot, Eugène Quiban, Joseph Désiré, Panelier Henri

Fille Burban Eugénie.

 

 1904-Ecole mixte Imposée à Glénac , Réactions

Nous [19]terminons par ces derniers détails. Les communes ci-après seront imposées d’office pour la construction d’une école mixte:

Glénac, Guégon ; La Chapelle ; Molac etc.  

Voila donc les électeurs avertis ! A eux de protester énergiquement contre la violence que l’on veut faire encore à leur droit de père de famille et contre l’augmentation de charges qu’ils constateront encore, du fait de la ruine des écoles chrétiennes, sur les feuilles multicolores que le percepteur du gouvernement laîsateur n’oublie jamais de leur adresser.

Nous avons cru devoir donner ces explications et faire ces commentaires à propos du rapport de M. Charrier.

Disons en terminant que les conclusions de ce rapport ont été adoptées au scrutin public par toute la droite et les libéraux du Conseil général.

Aucun conseiller de gauche n’a voté contre.

Après les sanglants démentis des chiffres si éloquents quel humiliant soufflet pour l’inspecteur de l’académie Léger.

 

1904-Résultats aux Examens

Ecoles de [20]Glénac dirigées par les sœurs

Certificat d’Etudes: Morice Marie-Joseph, Olivier Jeanne-Marie

 

1904-Différent avec le maire de la Gacilly- suite a propos d'une laïcisation à Glénac

 

Au Rédacteur

 La Gacilly, Le 1er octobre 1904.[21]

Monsieur le Directeur du Courrier Morbihannais (Vannes).

Je vous prie, et au besoin vous requiers, d'insérer dans le prochain numéro de votre si estimable journal le « Courrier Morbihannais » la réponse suivante à l'article intitulé : « A propos d'une laïcisation à Glénac » paru dans votre numéro du 25 septembre dernier» qui ne m'a été communiqué que ce matin.

Votre rédacteur Jean des Marais est aussi marécageux que son nom l’indique et est bien le reptile ou anguille qu'il cite dans son spirituel article.

S'il n'était dans sa nature de ramper et d'agir dans l’ombre ainsi qu'un reptile, mais bien au grand jour, il l'aurait signé de son vrai nom et non de celui de Jean des Marais, qui lui convient bien, et se serait renseigné auprès le M. le maire de Glénac qui aurait pu lui dire pour quelle affaire pressante j'allais le trouver, affaire complètement étrangère à celle des écoles, que c'est lui qui le premier m'en a parlé, que je lui ai répondu que cela ne me regardait pas et que je n'avais pas à m'occuper des affaires de sa commune.

Quant à l'autre démarche que j'aurais été faire chez Monsieur l'adjoint, elle est encore plus fantaisiste, de plus mauvaise foi et digne d'être dénaturée par un Jean des Marais.

Si Monsieur le comte de Foucher a reçu ce Monsieur, il aurait pu lui affirmer que ma visite était toute de politesse et de courtoisie, que si incidemment, et pas chez lui, nous nous sommes entretenus en  nous promenant de l'affaire de Glénac et que nous ayons échangé nos idées et notre manière de voir, cela s'est fait sur l'initiative de Monsieur de Foucher, qui a entamé cette question.

Pour l'invitation qu'il m'aurait faite de ne pas essayer de l'intimider et celle de rentrer chez moi, je compte sur la loyauté de M. de Foucher pour faire justice de ces paroles qui lui sont prêtées par ce reptile Jean des Marais qui ne mérite ainsi que ses congénères, qu'un coup de talon pour lui écraser la tête et le mettre dans l'avenir dans l'impossibilité de nuire à autrui.

Je vous présente, Monsieur le Directeur, mes salutations empressées.

A, barbotin, Maire de La Gacilly.

 .

1904-Ecoles Laïcisées dont Glénac

Par arrêté[22] préfectoral du 26 aout 1904 les écoles de filles mixtes de Glénac et de Treffléan département du Morbihan  ont été laïcisées.

 

1904-Mouvement du personnel enseignant

[23]Melle Déné suppléante à Glénac chargée d’école "laîcisation"  .

 

1904-LA RÉSISTANCE CATHOLIQUE

Dimanche [24]dernier, une magnifique réunion de la Résistance  Catholique du Morbihan a eu lieu à La  Gacilly.

Dés trois heures, plus de 1810 personnes se pressaient dans la cour de la minoterie de M. Denis, mise gracieusement par son propriétaire à la disposition du comité.

A 3 h. 15, M Gautier, président, ancien maire de Glénac, révoqué il y a quelques jours  pour  avoir refusé son concours à la fermeture d'une école libre, déclare la séance ouverte et donne  la parole au colonel  de Soyer

Celui-ci lit, tout d'abord, une dépêche de M. de Gouyon, le sympathique conseiller général du canton qui, appelé au loin pour une affaire urgente, exprime ses regrets de ne pouvoir assister à la réunion. Puis dans un discours plein d'enthousiasme, il développe l'origine et le but de la Résistance Catholique. Il adresse un  appel chaleureux à tous les catholiques, il les adjure de s'unir et de se préparer à combattre pour leur foi menacée.

Aussitôt qu'ont pris fin les applaudissements provoqués par ces éloquentes paroles, M* Ilary avocat à la Cour d'appel de Rennes, se lève. Dès les premiers mots du brillant conférencier, il est facile de constater que l'auditoire tout entier est empoigné.

À la suite de son discours, constamment  interrompu par les applaudissements, l'ordre du jour suivant est  voté à l'unanimité :

« Mille huit cent vingt-cinq  catholiques réunis à la Gacilly, après avoir entendu les discours du colonel de Soyer et de M Ilary donnent leur adhésion au programme de la Résistance catholique et s'engagent  à procéder sans retard à la formation de leurs compagnies  paroissiales.

En résumé, bonne  et réconfortante journée, qui permet à la Résistance catholique d'enregistrer un nouveau succès.

 

1905-L'école mixte de Glénac a été laïcisée.

Situation matérielle des écoles. [25] Les écoles de filles du Guerno et d'Arzon et les écoles mixtes de Treffléan et de Glénac ont été laïcisées au mois de septembre 1904.

 

 1905-Mouvement du personnel enseignant

Pour les[26] institutrices, l'augmentation dans le nombre des laïques et la diminution correspondante dans le nombre des congréganistes proviennent des laïcisations effectuées au Guerno, à Arzon (deux emplois), à Treffléan et à Glénac.

Je n'ai que des éloges à faire du personnel des écoles publiques.

 

1905-Résultats aux Examens

Ecole de Glénac dirigée par Mlle Desné 

Certicat d'études :Cancoêt Alphonse .

 

1908-Mouvement du personnel enseignant

 Voici[27] le mouvement qui vient d’avoir lieu dans le personnel  des instituteurs publics par arrêté de M. le Préfet

Départ de Melle Le Quilliec de Glénac vers Arzon.

 

1908-Certaines communes dont Glénac n'ont toujours pas les deux écoles spéciales

Les écoles [28]sont toujours, dans l'arrondissement de Vannes, en nombre insuffisant. Neuf grandes communes de plus de 500 habitants n'ont pas encore d'écoles publiques pour les filles. Ce sont celles de Saint-Vincent, Saint-Nolff, Locqueltas, Marzan, Pénestin,  Férel, Nivillac, Saint-Dolay, Ploeren. Il y a lieu de faire remarquer que 5 d'entre elles se trouvent dans le canton de La Roche-Bernard ; 6 ou 7 autres communes de plus de 500 habitants n'ont qu'une école publique mixte, alors qu'elles devraient entretenir des  écoles spéciales à chaque sexe ; je cite notamment la Vraie-Croix, Treffléan, Quelneuc, Glénac, Molac, Larré. Enfin, de grandes communes comme Elven, Allaire, Carentoir, Grand-Champ, Péaule, Saint-Dolay, Nivillac, dont l'étendue territoriale est énorme, devraient avoir, outre les écoles du chef-lieu, plusieurs écoles de hameau.

 

1908-Mouvement du personnel enseignant

Par arrêté du [29]Préfet ont été nommé instituteurs ou institutrices titulaires:

Melle Brière élève maitresse sortante à Glénac

 

1909-Le Morbihan a quatre  écoles publiques de plus dont celle de Glénac

 La situation[30] s'améliore peu à peu, en ce qui concerne le nombre des écoles publiques. Nous avons 4 écoles publiques de plus que l'an dernier, dont 2 Glénac et Molac résultent du dédoublement des anciennes écoles mixtes, 1 (celle de Pénestin) a été ouverte en septembre 1908, 1 école mixte (Tréhiguier) ouverte le 1eroctobre. Nous avons pris possession, en octobre 1908, d'un beau local neuf (filles) à Ambon. Enfin, un emploi d'institutrice adjointe à Lauzach a été créé et fonctionne depuis la rentrée des classes de la présente année scolaire. D'autres projets de construction et de créations d'écoles et d'emplois suivent leur cours régulier et doivent prochainement aboutir. Un seul projet reste en souffrance : c'est celui de Férel (construction d'une école de filles)

 

1909-Mouvement du personnel enseignant

Personnel [31]enseignant primaire public. Depuis l'année dernière, le personnel enseignant primaire public a été augmenté ou modifié ainsi qu'il suit :Molac, 1 instituteur (création d'école),.Pénestin, 1 institutrice (création d'école). Mais le poste d'adjoint à l'école de garçons est resté inoccupé.

Glénac, par suite du doublement de l'école mixte, nous devons compter un instituteur.

  

1909-Bénédiction de l'école chrétienne de Glénac, le 17 octobre.

Bénédiction [32]d’école à Glénac Le 17 octobre, c’était la fête à Glénac. M. le maire et son adjoint ceints de l'écharpe municipale, attendent près du grand portail de l'église le cortège qui à l'intérieur s'organise. Derrière le clergé, ils se placent en tête de la foute qui, processionnellement s'avance en chantant le cantique populaire: Je suis chrétien! , C'est une véritable ovation en réponse à la guerre impie et sacrilège face au Christ par des misérables qui, pour donner satisfaction à leur haine, voudraient anéantir le Dieu qu'ils ont renié. L'image bénie est portée par huit petites brancardières, en toilette blanche, et l'éclat de leurs vêtements symbolise la pureté et l'innocence si chères au cœur du divin Maître.

 

1909-Suite à la bénédiction de l'école chrétienne de Glénac

 Il nous tarde [33]d'arriver à la seconde coupure de la Vessie (pardon), de la Lanterne.

Elle débute ainsi

Les calotins ne se contentent pas de se grouper pour faire échec à l'enseignement laïque, ils multiplient leurs efforts pour assurer le développement et la prospérité des écoles libres , c'est-à-dire congréganistes.

Et le Lanternier rappelle, toujours d'après le « clérical Arvor De la bénédiction de l'école de Glénac. Tout cela pour conclure

Devant de tels faits, nul républicain sincère ne peut nier la nécessité de l'action anticléricale. Il est trop vrai que les catholiques, un moment mis en déroute en Bretagne  essaye de reconquérir le terrain perdu. Disons-nous, à notre tour, que tout ce qui est pris à l'Église est gagné par la République. Travaillons ferme pour la défense de nos écoles et de nos instituteurs.

La « nécessité de l'action. anticléricale » n'est pas comprise de même façon pour tout le monde et il nous semble bien que la montre du Lanternier vannetais, ici encore, retarde considérablement. Les prolétaires commencent à s'apercevoir qu'on les a indignement trompés en les orientant dans cette voie et nous sommes heureux de dédier au correspondant de la Lanterne les lignes suivantes parues dans le Socialiste, organe central du parti socialiste, (section française de l'internationalisme)

 

1909-Mouvement dans le personnel enseignant

Départ de Melle Texier de Glénac à Carentoir-Arrivée de Melle Laugé de St Jacut à Glénac.

 

1910-Subvention du conseil général pour la construction scolaire à Glénac

Commission[34] Départementale

Dans sa dernière réunion, la commission départementale a eu à s’occuper de bourses et de subventions, pour l’édification de construction scolaire, la commission accorde 4875f à Glénac.

 

1921-Résultats aux examens

 reçus au certificat d'études: Cheval Mathurin, Boudard Eugène, Mabon Louis.[35]

 

1921- Mouvement du personnel enseignant

Départ de Glénac Melle Hougard à St Vincent.

Arrivée de Mr Thomas chargé d’école venant de Carentoir.

 

1922-La commune  devra mettre l'eau potable dans les écoles,

Nous[36] n'avons garde d'oublier que, dans un grand nombre de cas, tout le nécessaire n'a pas encore été fait. Les communes reculent devant les grosses dépenses comme si, en matière d'habitations, la hâte apportée à l'exécution des travaux utiles n'était pas le meilleur moyen de réaliser des économies. Or, il y a des travaux qui ne sauraient attendre plus longtemps sans grand dommage pour les constructions comme pour la sécurité et la santé des élèves et des maîtres : toitures, plafonds, boiseries, portes, fenêtres, murs lézardés, clôtures...

De ce fait, plusieurs communes vont se trouver, sous peu, devant la nécessité de voter de nouveaux crédits. Quelques-unes y semblent toutes disposées : Monteneuf, Beignon, Augan, Larré, Peillac, Saint-Servant, Les Fougerêts, Glénac, La Chapelle-Caro, Molac, Mohon.

Il reste encore aussi quelques écoles dépourvues d'eau potable ; il est temps de remédier à un état de choses pénible et dangereux : Glénac, Saint-Nicolas-du-Tertre, Malansac.

 

1925-Les effectifs sont en augmentation dans les écoles publiques   dont Glénac

Écoles[37] publiques dont l'effectif s'est accru, par exception, dans des proportions-notables. Guer (filles) ; Carentoir (garçons et filles) ; Malansac (garçons et filles) ; Saint-Nicolas-du-Tertre (garçons) ; Guilliers (filles) ; Glénac (garçons) ; Malestroit (garçons) ; Guillac (garçons) ; Sérent (garçons); Monterrein (mixte); Taupont vieux bourg (mixte) ; Molac (filles) ; Guégon (garçons) ; Roc-Saint-André (filles).

Ces heureuses exceptions attestent que la volonté de dévouement du personnel et son zèle discret et fervent continuent d'attirer à l'enseignement public des sympathies plus nombreuses, ouvertement déclarées.

 

1925-Les municipalités dont celle de Glénac sont plus généreuses pour les écoles publiques

Pendant [38]trop longtemps les municipalités, escomptant un abaissement prochain du prix des matériaux et de la main-d’œuvre, ont différé d'utiles réparations. De ce fait, quelques-unes se trouvent actuellement en présence d'un programme de travaux nécessaires si chargé, que l'effort financier parcimonieux auquel elles ont accoutumé de se limiter est insuffisant pour l'exécuter. Les ressources dont elles disposent aujourd'hui nous autorisent à réclamer des communes plus de générosité et d'attentive sollicitude en faveur des écoles publiques.

Certaines municipalités l'ont compris : Campénéac, Larré, Roc-Saint-André, Malansac, Ménéac, Guer, Caro, Cournon, Glénac.

Au cours de mes inspections, mon attention a trop souvent été retenue par l'installation défectueuse des privés, l'absence d'approvisionnement en eau potable, et l'existence de nombreuses cours de récréation sans clôture.

Engagement ferme a été pris par la municipalité de porter remède à la situation à Réminiac (puits) ; Campénéac. (privés) ; Guer (privés) ; La Telhaie (puits) ; Tréhorenteuc (clôture) ; Cournon (privés).

Autres améliorations à signaler à l'attention des délégations cantonales et des assemblées communales.  Allaire (puits) ; Augan (réparations aux logements) ; Bois-de-Ia-Roche (privés, préau) ; Cournon (clôture) ; La Chapelle-Caro (puits) ; Glénac (clôture

Toutes les autres communes du département fournissent trois journées.

Les communes de La Gacilly, La Chapelle-Gaceline, Cournon, Les Fougerêts, Glénac, Saint-Martin, Rochefort, Carnac, Quiberon, Saint-Pierre-Quiberon, Caro, Guiscriff, Auray, Lanester ont été autorisées à substituer la taxe vicinale aux trois journées de prestation.

 

1926- Mouvement du personnel enseignant

Départ de Mr Thomas directeur d’école à Glénac vers Baden.

Départ de Mme Thomas de Glénac à Baden.

Poste doubles à pourvoir à Glénac.

 

1927-Subventions aux bibliothèques scolaires, Glénac (filles) [39]

La commission départementale accorde, sur un rapport de M. Herwegh, la subvention suivante à la  bibliothèque fille de Glénac  la somme de 40f .

Glénac a mené à bonne fin de grosses réparations dont le prix s'élève à 12.000 francs ;

  

1928-Glénac a fait de grosses dépenses pour les écoles publiques (12000f)[40]

  

1928-Situation Matérielle des  Ecoles

Mobilier scolaire et matériel d'enseignement dépense Glénac (2.000f)

 

1928-Travaux communaux ; subvention de 800f pour réparation école publique

La commission départementale a accordé les subventions suivantes :800 f à Glénac pour la réparation de l’école publique.

 

1928-Voici les récompenses aux élèves pour les cours d’adultes [41]

25francs pour Glénac aux cours de Mr Bouger.

 

1928-Résultats aux examens

Certificat d’Etudes: Danet Albert, Soulaine Alexis[42]

 

1928-Prix d'honneur à l'école supérieure Mr Laugé Maurice[43]

Prix d’honneur offerts par l’association des anciens élèves et par un membre du comité de Patronage

à Mr Laugé Maurice de Glénac.

 

1930-Glénac dépense plus de 500f pour l'école publique[44]

Réparations des écoles

Quatorze communes ont dépensé plus de 500 francs : Tréhorenteuc, Loyat, Saint-Brieuc-de-Mauron, Saint-Marcel, Molac, Brignac, Réminiac, Malansac, Saint-Nicolas-du-Tertre, Glénac, Roc-Saint-André, Pleucadeuc, Lanouée, Les Forges.

 

1930-La cantine fonctionne pour l'école publique[45]

Autres œuvres post-scolaires. . Des cantines ont fonctionné à La Gacilly, Ménéac, Roc-Saint-André, Glénac, Brignac, Mauron, Saint-Malo-des-Trois-Fontaines, Saint-Gravé, quelques unes uniquement grâce à des dons en nature ou en argent des instituteurs ou des amis de l'école.

 

1930-Récompense pour cours d’adultes à Glénac 50 f pour M. Bouger Eugène[46]

 

1932- Mouvement du personnel enseignant

Départ de Glénac du Chargé d’école M. Bouger  pour Calan [47]

 

1932-Mouvement du personnel enseignant

Arrivée de M.et Mme  de Lantivy à Glénac

Ecole Publique des Garçons

  

1933-Subvention du Conseil Général du Morbihan pour les Ecoles de Glénac.[48]

2000francs pour réparation aux écoles.

 

1935-Certificat d’Aptitude Pédagogique

M. Jean de Lantivy de Glénac est reçu .[49]

 

1935-Bénédiction d’une école à Glénac

L’évêque Mgr Tréhiou , évêque de Vannes, est venu bénir une nouvelle école libre à Glénac .

 

1936-Mouvement du personnel enseignant

Départ du chargé d’école à Glénac Mme. Le Bris [50]

  

1936-Résultats aux examens  

certificat d'études :

Le lundi 22 Mai,  Chevalier Maurice de Launay et M. Méaude Auguste .[51]

 

1936-Réunion pour la défense de l'école laîque ,Glénac est représenté par Mr Chevalier[52]

 1937-Mouvement du personnel enseignant [53]

Intérimaire M. Nineven nommé à Glénac.

 

1937-Glénac construction d’une école scolaire

La [54]commission départementale a arrêté la liste et l’approbation des projets des locaux scolaires et susceptibles de bénéficier au cours de l’année 1937d’une subvention de l’état.

Glénac: construction d’une école scolaire.

 

1937-Mouvement du personnel enseignant

Chargé d’école de Garçons :  à Glénac M. Buléon[55]

 

1937-Améliorations indispensables faites à l'école publique de Glénac[56]

Améliorations des Ecoles.

Des améliorations indispensables ont été réalisées ou signalées dans les communes ci-après :

Allaire-Bocquereux, Peillac, Béganne, Saint- Jacut, Saint-Perreux, Saint-Gorgeon, Guer, Guer-la-Telhaie, Augan, Monteneuf, Cruguel, Guégon, Helléan, La Gréé-Saint-Laurent, Les Forges, Quily, Carentoir-le-Temple, Carentoir , Glénac.

 

1938-Mouvement du personnel enseignant

Poste Vacant à Glénac dans l’Enseignement Public

 

1938-Mouvement du personnel enseignant

Titularisation dans l’Enseignement à Glénac M. Nivenen [57]

 

1960-Création d'une cantine à l' école privée[58]  

 


[1] courrier de Bretagne 1863 septembre

[2]Rapports Conseil Général 1878 Aout

[3] Conseil Général 1879 Aout

[4] Rapports Conseil Général 1880

[5] Rapports Conseil général 1882

[6] L’Avenir du Morbihan Avril 1882

[7] Courrier de Bretagne1882

[8] Le Petit Breton

[9] [9] Rapport du Conseil Général 1883 Aout

[10] Rapports conseil général 1884

 [11] l'Avenir du Morbihan 1895

[12] Le Courrier Morbihannais 1897

[13]Avenir du Morbihan 1898

[14] Le Progrès du Morbihan

[15] Le Progrès du Morbihan 1901

[16] Périodiques - L'Avenir du Morbihan –1902 juin 7

[17] Le courrier des Campagnes 1902 juillet 27

[18] Le Progrès du Morbihan 1903 JUIN

 [19] Le Courrier des Campagnes 1904

[20] L’Avenir du Morbihan1904

[21] Le Courrier Morbihannais 1904

 [22] Le Phare de Bretagne 1904

[23] Le Phare de Bretagne 1904

[24] Le Courrier des Campagnes 1904

 [25] Rapports Conseil Général 1905-Aout

[26] Rapports Conseil Général 1905

 [27] Le Nouvelliste du Morbihan

[27] Rapports Conseil Général 1908

[28] Rapports Conseil Général 1908

[29] Le Progrès du Morbihan 1908

[30] Rapports Conseil Général  1909

[31] Rapports Conseil Général  1909

 [32] l'Arvor 1909

[33] l'Arvor 1909

[34] Le Nouvelliste du Morbihan 1910

[35] Le Progrès du Morbihan 1921

[36] Rapports Conseil Général 1922

 [37] Rapports Conseil Général 1925

[38] Rapports Conseil Général 1925

[39] Le Nouvelliste du Morbihan 1927

[40] l'Ouest Rèpublicain 1928

 [41] l'Ouest Républicain 1928

[42] Rappel du Morbihan

[43] l'Ouest Républicain 1928

[44] Rapports Conseil Général 1930

[45] Rapports Conseil Général 1930

[46]Le Progrès du Morbihan 1930

[47]l'Ouest Républicain 1932

[48] L’ouest Républicain 1933

[49] L’Ouest Républicain 1935

[50] Le progrès du Morbihan 1936

[51] L’Ouest républicain 1936

[52] L’Ouest Républicain 1936

[53] Le Progrès du Morbihan 1937

[54] l'Ouest Républicain 1937

[55] Le Progrès du Morbihan 1937

[56] Rapports Conseil Général 1937

[57] L'Ouest Républicain 1938

[58] Semaine Religieuse 1960